Législatif. Dans l’Oise, le Rassemblement national vise le grand chelem ! – .

Législatif. Dans l’Oise, le Rassemblement national vise le grand chelem ! – .
Législatif. Dans l’Oise, le Rassemblement national vise le grand chelem ! – .
Les candidats RN dans l’Oise ont le sourire. Ils croient pouvoir réaliser le grand chelem. De gauche à droite : Mathieu Grimpret, Michel Guiniot, Alexandre Sabatou, Frédéric-Pierre Vos, David Magnier et Claire Marais-Beuil. Ne manque plus que Philippe Ballard, retenu par les plateaux de télévision. – Photos : Oise Hebdo.

Ce samedi 15 juin, le Rassemblement national (RN) a présenté ses candidats dans les sept circonscriptions de l’Oise. Autrement dit, dans notre département, il n’y aura pas d’accord avant le premier tour entre les Républicains (G / D) et le RN. « Dans l’Oise, et dans chacune des circonscriptions, les électeurs devront donc choisir entre le RN et le Front populaire (FP), juge David Magnier, le secrétaire départemental du parti présidé par Jordan Bardella. Et, en toute honnêteté, je pense que nous pouvons atteindre Grand Chelem en supprimant les sept circonscriptions. Pour établir ce pronostic, David Magnier s’appuie sur le résultat des récentes élections européennes où le RN est arrivé en tête dans toutes les communes de l’Oise, à l’exception de sept d’entre elles.

Dans la 1ère circonscription (Beauvais Nord-Est), il faudra battre le député sortant Victor Habert-Dassault (LR). Et c’est Claire Marais-Beuil qui tentera cet exploit. « Curieusement, il n’y aura aucun candidat de la majorité présidentielle face à lui », sourit l’élu de Beauvais. En même temps, c’est très proche de la Macronie… Je pense que les habitants du 1er savent désormais à qui ils ont affaire. Le masque est tombé… »

Les sortants sont très confiants

Dans la 2e circonscription (Beauvais Sud-Ouest), Philippe Ballard (RN) est confiant. Il compte conserver son poste. « Nous devons de toute urgence nous attaquer au redressement du pays », a-t-il déclaré. Et surtout, il ne compte pas sur les candidats de la gauche « unie » pour y faire face.» Pour retrouver son siège à l’assemblée, Philippe Ballard devra composer avec Ludovic Castanié (LR) et Marianne Seck (LFI). Deux candidats qui, visiblement, ne font pas peur à ce spécialiste des médias.

Dans la troisième circonscription (Creil/Méru), Alexandre Sabatou (RN) est le tenant du titre. Pour le conserver, il lui faudra dominer Pascal Bois (Renaissance) ou Amadou Ka (FP). Un défi à la portée de l’ex-député qui laboure le terrain depuis son élection en 2022. « Le RN est en nette progression à Chambly et Méru », constate-t-il. Et dans le Creillois, on se méfie de l’extrême gauche.» Pour Alexandre Sabatou, “on sent qu’il se passe quelque chose”.

Eric Woerth en grand danger

Dans la 4e circonscription (Senlis/Chantilly), la seule de l’Oise détenue par un député Renaissance jusqu’à la dissolution, le RN mise sur Mathieu Grimpret. « Les gens ne veulent plus d’Eric Woerth », affirme cet historien formé à Sciences Po Paris, à la Sorbonne et aux Etats-Unis. C’est un homme respectable, mais son parcours pose question et nombreux sont ceux qui évoquent le mot trahison lorsqu’ils parlent de lui. Aujourd’hui, Mathieu Grimpret vit à Paris. Mais, c’est promis, il s’installera à Chantilly au lendemain de son élection, s’il l’emporte.

Dans la 5e circonscription (Compiègne/Crépy-en-Valois), c’est un nouveau venu dans l’Oise, Frédéric-Pierre Vos, qui va tenter de faire trébucher Pierre Vatin (LR), le député sortant. Cet avocat parisien assure que l’Oise est son département de prédilection. Il a contribué à la rédaction du programme présidentiel de Marine Le Pen. Comme son collègue de Lamorlaye, Pierre Pimpie, élu député européen le 9 juin. De bon augure pour lui ?

Dans la 6e circonscription (Compiègne/Noyon), Michel Guiniot (RN) devra également croiser le fer avec un avocat, l’écologiste Baptiste de Fresse de Monval, qui portera les couleurs du Front populaire. « J’en appelle aux électeurs LR pour qu’ils votent pour moi et éliminent le candidat de gauche dès le premier tour », précise Michel Guiniot. Mais Baptiste de Fresse de Monval ne sera peut-être pas l’adversaire le plus dangereux du député sortant. Daniel Leca (UDI) risque de lui donner du fil à retordre, tout comme Marc-Antoine Brekiesz (Centre/LR) s’il confirme sa candidature avant 18h00 ce dimanche 16 juin.

Maxime Minot aura fort à faire

Dans la 7e circonscription (Nogent-sur-Oise/Clermont), le député sortant Maxime Minot (LR) aura donc enfin face à lui un candidat RN puisque David Magnier a confirmé ce samedi 15 juin qu’il s’y rendait. Cette circonscription semble la plus ouverte. Le positionnement assez flou du député sortant et la présence face à lui de trois candidats sérieux – Magnier (RN), Van Elsuxe (Majorité présidentielle) et Penn (Front populaire) – rendent tout pronostic très compliqué.

« On peut supprimer les sept circonscriptions de l’Oise », conclut Philippe Ballard. Nous sommes prêts pour cela. Et nous sommes prêts à diriger le pays en nous concentrant immédiatement sur le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration. Il faudra alors procéder à un audit des finances publiques et prendre des mesures structurelles concernant les retraites, la santé ou encore l’éducation nationale. Nous n’avons pas de temps à perdre.

 
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