Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
15 nov. 2024 à 10h44
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Refus de se conformer multiplier en je‘Hérault, avec, pour la deuxième fois en l’espace d’un mois, de la agents de la police nationale du commissariat Béziers qui ont utilisé leur arme de service.
Dans la nuit du vendredi 8 au samedi 9 novembre 2024, vers 1 heure du matin, des policiers sont intervenus pour contrôler les conducteurs participant à et rassemblement illégal de coursesconcentrations publiques nocturnes, où des véhicules comme des voitures de course sont poussés à des vitesses excessives, dans le quartier de la Méridienne, à Villeneuve-lès-Béziers.
Alors que la course a été interrompue, l’un des conducteurs a refusé d’être contrôlé et a délibérément percuté un des agents de la police nationale, percutant alors la voiture d’intervention. Pour empêcher sa fuite, il a été contraint d’incendier un pneu afin d’immobiliser le véhicule du conducteur.
Agé de 24 ans, habitant Bessan, le conducteur, indemne comme les policiers, a été placé en garde à vue, puis jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel, ce mercredi 13 novembre pour refus d’obtempérer. mise en danger délibérée d’un policier et dommages volontaires à un véhicule de police en tant que récidiviste pour manque d’assurance et conduite en état d’ébriété. Le soir des événements de La Méridienne, il était encore ivre.
Trente mois de prison, dont six ferme
Jugé en comparution immédiate au tribunal correctionnel, le jeune conducteur a été condamné, ce mercredi 13 novembre 2024, à trente mois de prison, dont six sont clôturés avec un sursis probatoire de deux ans et placés sous mandat de dépôt. « Mon parquet continuera de faire preuve de la plus grande fermeté contre des conducteurs aussi dangereux et irresponsables » prévient Raphaël Balland, le procureur de la République de Béziers.
Des policiers de Béziers s’étaient déjà mis en danger, le 28 septembre, lors d’une course-poursuite spectaculaire suite à un refus d’obtempérer, qui s’était terminée dans une rue de la commune de Devèze. Un policier national, croyant avoir agi en état de légitime défense, a ouvert le feu pour stopper la fuite du délinquant, un récidiviste originaire de Béziers, condamné début octobre à quatre ans de prison.
Deux enquêtes visant la police
Syndicats de police de l’Hérault dénoncent « les risques croissants auxquels sont confrontées les forces de l’ordre sur le terrain, face à des usagers de la route désœuvrés, multi-infractions au code de la route (ivresse, alcool, protoxyde d’azote, sans permis, sans assurance, ni contrôle technique) et prêts à tout pour s’échapper. Heureusement, la police fait preuve de professionnalisme et de sang-froid, évitant ainsi les drames humains.
Les policiers qui doivent automatiquement faire face à deux enquêtes, une administrative interne déclenchée par la DIPN 34 et une judiciaire avec leur placement en garde à vue par je‘Inspection Générale de la Police Nationale -IGPN, « la police de la police » – suite à l’usage de leur arme à feu de service. « Des situations humiliantes qui peuvent être déstabilisantes pour ces gardiens de la paix » assure un syndicaliste héraultais.
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