Le maire de Bergerac, Jonathan Prioleaud, et son équipe municipale, ont appelé à un « Grand Rassemblement républicain » sur la place Doublet. Un rassemblement « contre les extrêmes », auquel ont répondu quelque 150 personnes. « Ne laissons pas la division faire son œuvre insidieuse. Ne passons pas d’une crise majeure à une crise de régime », a exhorté le maire.
Pourtant, la veille déjà, l’appel à un rassemblement avait déjà suscité la polémique, certains estimant que ce n’était pas le rôle de la municipalité d’organiser un tel rassemblement. Le terme « les extrêmes » pose également question, puisqu’il semble inclure l’extrême gauche, alors que communistes et rebelles participent au projet d’union de la gauche.
“Ambiguë”
Pour l’élue communiste Julie Tejerizo, « un appel aussi ambigu est exactement ce qu’il ne faut pas faire. L’ennemi, c’est l’extrême droite et le RN. La situation est suffisamment grave pour prendre du recul.
Les communistes avaient décidé d’être présents, mais à leur manière. Ils ont scandé « Front populaire » à plusieurs reprises lors des discours et de la Marseillaise. On a même vu un drapeau anarchiste de la CNT (Confédération Nationale du Travail). En revanche, La France insoumise (LFI) n’était pas représentée. Non sans raison.