Il y avait peu de suspense, mais Alexandre Freschi a définitivement levé le voile sur ses intentions : « J’ai pris la décision de ne pas me présenter aux prochaines élections législatives. » Le prédécesseur d’Hélène Laporte au Palais Bourbon ne tentera donc pas de récupérer sa place…
Il y avait peu de suspense, mais Alexandre Freschi a définitivement levé le voile sur ses intentions : « J’ai pris la décision de ne pas me présenter aux prochaines élections législatives. » Le prédécesseur d’Hélène Laporte au Palais Bourbon ne tentera donc pas de récupérer son siège lors du vote des 30 juin et 7 juillet. Celle qui a porté les couleurs de la majorité présidentielle de 2017 à 2022 au Parlement explique que « ces élections inattendues arrivent à une époque où mes engagements professionnels nécessitent toute mon attention et ma présence ».
Dès lundi 10 juin, au lendemain de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron, l’hypothèse de sa candidature avait pris un coup dans l’aile : la patronne de Renaissance dans le Lot-et-Garonne, Corinne Griffond, a ainsi estimé qu’Alexandre Freschi et son homologue défait du Villeneuvois, Olivier Damaisin, “n’étaient pas les meilleurs candidats” pour ces élections législatives.
Pas de « duel inévitable » RN-Nupes
Les relations entre l’état-major macroniste du Lot-et-Garonne et le Marmandais s’étaient considérablement refroidies entre les deux tours des élections législatives de 2022, quand Alexandre Freschi, troisième au premier tour derrière le RN Hélène Laporte et le candidat Nupes Christophe Courrègelongue, avait a décidé, contre l’avis du parti, de se maintenir au second tour dans une triangulaire qui aura scellé la victoire de l’élu frontiste.
L’ancien maire de Castelnau-sur-Gupie précise toutefois qu’il reste engagé dans la préparation de la candidature de la majorité présidentielle dans le Marmandais, “afin d’offrir une alternative solide à tous ceux qui ne se retrouvent pas dans les extrêmes”. comme [il l’a] réalisé en 2022. » L’ancien député refuse ainsi le « duel inévitable entre le RN et les Nupes ».
Quel avenir ?
Remerciant les auteurs des « nombreux messages de soutien » [qu’il a] reçu ces derniers jours », Alexandre Freschi ne donne pas moins d’espoir pour l’avenir : « Mon engagement reste entier pour notre territoire que j’ai représenté et défendu avec conviction pendant cinq ans à l’Assemblée nationale. Je suis pleinement conscient que nous devrons mener de nombreuses batailles à l’avenir. Je continuerai à œuvrer pour le bien-être de notre communauté, même en dehors du champ législatif. […] Je continuerai à agir pour le bien [des] résidents [de notre territoire], de toutes les manières possibles. »
