La hache de guerre est enterrée ; pour la campagne législative, au moins. Dans les Landes, la gauche n’a pas toujours avancé main dans la main. Il y a quelques mois, le secrétaire fédéral du PCF, Alain Baché, critiquait ouvertement le comportement des élus « Insoumis ». La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été la comparaison de Fabien Roussel (secrétaire national du PCF) avec le collaborateur Jacques Doriot.
Un affront pour Alain Baché qui s’interrogeait alors : «Faut-il continuer à travailler avec ces gens qui recherchent constamment le conflit ?“
“Il faut se débarrasser des marchands d’illusions”
Depuis, les élections européennes et l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale ont été au rendez-vous : deux tremblements de terre qui rebattent les cartes même dans les Landes. “Face à la situation, il faut mettre son ressentiment au fond de sa poche», reconnaît Alain Baché dans son bureau de Mont-de-Marsan. Il continue: “Si nous voulons gagner les élections législatives, nous devrons faire campagne ensemble. Nos différentes sensibilités se conjugueront pour être utiles aux gens et stopper ce qui se passe.“
En attendant les noms des candidats du Front populaire dans les Landes, le secrétaire fédéral du PCF dans les Landes a déjà désigné l’ennemi lors de ces élections : le Rassemblement National. “Il faut se débarrasser des marchands d’illusions. J’invite les gens à réfléchir. Ils ont déjà déclaré qu’ils auraient du mal à défaire la réforme des retraites. Il faut arrêter de mentir aux gens. Ils ne sont pas encore au pouvoir, ils reculent déjà sur leur proposition.“
