ces Français vivent toute l’année dans une tiny house

ces Français vivent toute l’année dans une tiny house
ces Français vivent toute l’année dans une tiny house

Economiques et écologiques, les tiny house sont en plein essor.

Certains font de ces tiny house leur résidence secondaire, mais quelques familles ont décidé d’y vivre à l’année.

Le magazine TF1 « Sept à Huit » a suivi l’un d’entre eux.

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Initiatives environnementales

C’est un habitat léger, écologique et mobile sur roues. De plus en plus de Français se laissent tenter par les tiny house, ces micro-maisons popularisées aux Etats-Unis après l’ouragan Katrina. Fabriqués en bois, contrairement aux mobil-homes, ils n’ont aucun impact au sol et s’installent facilement sur un terrain constructible, après une simple déclaration en mairie.

Devenues coqueluches des réseaux sociaux, les tiny house répondent à des préoccupations économiques, esthétiques et environnementales totalement dans l’air du temps. A tel point que certains en font leur résidence principale. « Notre tiny est installé depuis fin 2018-début 2019, et nous avons eu l’idée de le construire sur semi-remorque. Il nous a fallu un an pour le construire. témoigne Alice dans le reportage « Sept à Huit » à voir en tête de cet article. Avec Noé, son mari ébéniste, elle a quitté un appartement de 70 m² pour construire ce micro logement dans une prairie en Indre-et-Loire.

Fins connaisseurs du bois, ils ont traqué ou créé chaque meuble et imaginé des astuces de rangement. “Le petit tabouret qui fait office d’escabeau est un classique”, lâche la jeune femme. Autre gain de place, le couple dort dans un cabriolet qui se plie et
se déroule au quotidien. “Une fois déplié, c’est une pièce et on la range tous les matins (…) Et puis, comme on ne pouvait pas quitter une table en permanence, on a fait un petit bureau d’appoint avec un vieux volet. Par contre, c’est vraiment le principe du Tiny, on range tout le temps », Alice explique. Mais elle ne s’en plaint pas, bien au contraire. « J’ai l’impression d’être un enfant et de vivre dans une maison de poupée. » elle rit.

Enfants et parents sont tombés tellement amoureux de leur petit décor qu’Alice et Noé ont même décidé de construire des petites maisons pour d’autres. Le couple a ainsi investi dans un hangar à dix minutes de chez eux. Leur entreprise fait partie des 150 constructeurs de tiny house en France. Les cinq employés poncent, scient et planifient des matières organiques, comme la laine, le chanvre, le coton et le bois local. Après trois mois de travaux pour 60 000 euros, une toute nouvelle tiny house deviendra une chambre d’amis. « Nous ne faisons que du sur-mesure, nous ne faisons jamais deux fois la même chose et nous souhaitons vraiment en faire des tout petits qui sortent de l’ordinaire »dit Noé.

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Alice doit respecter des contraintes techniques : pas plus de 3,5 tonnes pour que la tiny house soit mobile sur roues, avec un gabarit de trois mètres de large et huit mètres de haut. Mais lorsqu’il s’agit de l’agencement, elle laisse libre cours à son imagination. Avec son mari Noé, ils se complètent. « Il a deux mains en or. Et je suis assez créatif. Je fais des étincelles et il les transforme en feu”argumente-t-elle.

En atelier, les ébénistes accueillent également des autoconstructeurs débutants qui créent chacun leur tiny house. Comme Stéphane, contrôleur de gestion qui vivra dans sa micro-maison de 15 m². Avec l’aide de son frère Morgan, il lui faudra 1200 heures de travail. « Ils restent dans l’atelier environ un an. Ils savent bien bricoler, mais ils n’ont pas de connaissances techniques comme les menuisiers ou les menuisiers et ils apprendront tout. Le temps que nous passons avec eux, nous le facturons. Cela nous permet également de maintenir l’activité. Ils achètent seulement le matériel, ils paient un petit loyer. Cela leur coûte deux ou trois fois moins cher. explique un technicien. Un service de donnant-donnant.

Retrouvez d’autres témoignages et l’intégralité du reportage de « Sept à Huit » sur le boom des cess-minim-aisons dans la vidéo en tête de cet article.


Virginie FAUROUX | Reportage « Sept à Huit » Élodie Pakosz et Valentin Rivoire

 
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