Le réseau antifasciste de Haute-Loire (Rafahl) a rassemblé mardi soir entre 300 et 400 personnes dans les rues du Puy, contre l’extrême droite.
Lundi soir, Rafahl a pris l’initiative de proposer un rassemblement « contre l’extrême droite » le lendemain à 19 heures sur la place du Breuil.
Ce mardi soir, les abords de la fontaine Crozatier ont rapidement concentré partis politiques et syndicats de gauche. Parmi eux, il y avait Raymond Vacheron, Pierre Marsein, Pascal Samouth, Célline Gacon, Laurent Johanny, Renaud Daumas… sous les couleurs d’Ecologie les Verts, la France Insoumise, le Parti communiste, Génération.s, l’Union communiste libertaire, FSU, FO et CGT, entre autres. Des dizaines de lycéens ont rejoint le groupe et ont rapidement mené un cortège improvisé dans les rues du Puy, scandant des slogans « anti Rassemblement national ». Après une boucle dans le centre-ville, le cortège est revenu aux fenêtres de la préfecture.
Les candidats de gauche en Haute-Loire bientôt connus
Pour contrer cette montée de l’extrême droite, la gauche s’est réunie en un « front populaire » qui n’avait pas encore décidé de ses candidats dans les deux circonscriptions de la Haute-Loire, ce mardi soir. « Cela devrait se faire du jour au lendemain », estime Laurent Johanny pour Génération.s, qui « appelle au rassemblement le plus large possible pour que dans 3 semaines, l’extrême droite soit vaincue. » Plusieurs arguments ont été avancés comme le fait « qu’avec le score obtenu en Haute-Loire, le RN ne dispose d’aucune réserve de voix. » De son côté, le conseiller régional Renaud Daumas (Les Écologues) pointe le talon d’Achille du parti de Jordan Bardella : « Localement, le RN n’a pas de candidat connu. Reste à savoir si le parti RN cherchera à faire le buzz en parachutant une figure nationale face au candidat Laurent Wauquiez (LR) qui ratisse depuis longtemps le terrain avec les idées du RN, coupant l’herbe sous le pied de sous eux. »
Céline Demars
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