L’Olympisme et le 80e anniversaire de la Libération seront célébrés lors du défilé du 14-Juillet, en version réduite organisé sur l’avenue Foch en raison des Jeux olympiques et non sur les traditionnels Champs-Élysées, a indiqué lundi le gouverneur militaire de Paris.
L’un des objectifs de l’édition 2024, « revue et adaptée de manière exceptionnelle », est de « mettre en valeur les liens entre les armées et les valeurs de l’Olympisme », douze jours avant la cérémonie d’ouverture dans la capitale française, avec un relais à cheval avec la flamme olympique en finale, a expliqué le général Christophe Abad.
31 pays mis en avant
C’est la deuxième fois dans l’histoire que le défilé du 14-Juillet aura lieu avenue Foch. La première fois remonte à 1918, mais le défilé s’est déroulé dans l’autre sens et non sur toute l’avenue, selon les archives militaires.
Un premier tableau mettra d’abord en lumière 31 pays ayant participé à la Libération de la France, 14 pays occidentaux et 17 pays d’Afrique et du Maghreb dont l’Algérie, le Maroc, la Tunisie mais aussi le Sénégal, le Tchad et Djibouti.
Cet engagement sera mis en scène avec quatre véhicules d’époque prêtés par l’association « Garand de la Mémoire », en référence au fusil américain de l’époque, le M1 Garand.
Dans la foulée, 22 hélicoptères et six avions légers feront la part belle à des unités militaires élevées au rang de Compagnon de la Libération, comme le régiment de marche du Tchad, les fusiliers marins du commando Kieffer ou le groupe de bombardement lorrain.
Liens avec les Jeux olympiques
Sur une avenue plus courte et plus étroite, la parade piétonne sera réduite de 30 % avec 4 000 participants. Il n’y aura pas de défilé de troupes motorisées, a précisé le gouverneur lors d’une conférence de presse.
Une centaine de jeunes Français participant à un nouveau programme de recrutement de l’Armée défileront également, tout comme des réservistes et des volontaires du service national universel (SNU), qui formeront les anneaux olympiques devant la tribune présidentielle.
La scène finale rendra hommage aux liens entre les armées et l’Olympisme, avec la présence du Cadre Noir de Saumur et de l’écuyer en chef de ce corps de cavaliers d’élite, le colonel Thibault Vallette. Ce médaillé d’or aux JO de Rio en 2016 portera la flamme olympique à cheval et la remettra aux relayeurs, qui se rendront ensuite dans d’autres lieux symboliques de Paris comme l’Assemblée nationale.
Le défilé d’avions accueillera quatre avions étrangers, deux britanniques et deux américains. Et la Patrouille de France clôturera la cérémonie en passant sur une tribune présidentielle plus étroite que d’habitude.
