mobilisation à Carcassonne pour la titularisation des assistantes d’éducation

mobilisation à Carcassonne pour la titularisation des assistantes d’éducation
mobilisation à Carcassonne pour la titularisation des assistantes d’éducation

Ce mercredi 5 juin, à l’appel des syndicats FSU et SUD Education, des personnels des AED (assistants d’éducation) se sont rendus à la DSDEN de Carcassonne pour réclamer l’application de la loi. Soit un CDI après six années de service.

Martin a 26 ans. Il est assistant d’éducation (AED) au Collège Varsovie de Carcassonne depuis six ans. Martin aime travailler en étroite collaboration avec les étudiants. Si avant 2022, son aventure professionnelle d’AED aurait dû se terminer après six ans de CDD, depuis 2022, la donne a changé. Jeudi 24 février dernier, les députés ont définitivement adopté une loi sur le harcèlement scolaire à l’Assemblée nationale. Un texte prévoyant, entre autres, l’emploi en CDI des personnels de l’AED après six ans de CDD.

Pourtant, si dès la première année après l’adoption de la loi, beaucoup d’entre eux ont obtenu un CDI, il semble que le rythme ait ralenti au sein du centre de formation de Montpellier. C’est pourquoi, ce mercredi 5 juin, Martin, accompagné de plusieurs de ses collègues, est venu manifester devant la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale à Carcassonne. Car au terme de ses six CDD, malgré un avis favorable et des lettres de recommandation, Martin ne peut prétendre à un CDI. Et lui, comme ses collègues, ne comprend pas pourquoi : « Pour Martin, un CDI demandé à Varsovie » ; «AED en colère après six ans sans CDI», pouvait-on lire sur les pancartes. Ce mercredi, une vingtaine de personnes sont venues défendre la cause de tous les Martin à l’appel des syndicats FSU et SUD Education.

Lire aussi :
Quillan : le rectorat refuse la demande de CDI de deux encadrants

“C’est la loterie”

« Depuis la mise en place de cette loi, le recteur de Montpellier ne voit plus les choses de cet oeil. Elle a décidé de n’octroyer qu’une partie des CDsables de l’AED. Ils ont été renouvelés six fois, c’est quand même étrange qu’« après six ans, quand on peut les sortir de la précarité, qu’on ne le fasse pas », souffle Karine Abauzit de Sud Éducation. Son collègue de la FSU, le secrétaire départemental Patrick Borde, n’en pense pas moins. « Il n’y a aucune logique dans le fonctionnement du recteur de Montpellier. C’est une loterie. Il existe des profils similaires qui sont, l’un permanents, l’autre non. Certains lancent des appels, des collègues se mobilisent derrière eux et parviennent à obtenir des réponses favorables. L’académie est revenue sur son refus quelques semaines plus tard sans justification.

Les syndicats et les AED dans cette situation attendent des réponses claires de la part de l’académie.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La Grèce en pleine canicule, trois touristes sont morts en une semaine et deux Françaises ont disparu
NEXT deux jeunes dealers et déjà récidivistes, un Brainois et un Etterbeekois, condamnés