les grandes villes se sont rapprochées des records

Avec la chaleur des derniers jours, le Québec a vécu une situation « exceptionnelle » qui durera au moins jusqu’à vendredi, et certaines municipalités ont battu des records alors que les grandes villes s’en sont approchées.

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«Étonnamment, nous n’avons pas battu de records de température dans les plus grandes villes du Québec», a déclaré Jean-Philippe Bégin, météorologue à Environnement Canada, en entrevue avec l’Agence QMI.

Des records ont toutefois été battus mardi dans des villes plus petites, comme Schefferville (26,1 °C le 4 juin 1967, contre 26,6 °C mardi), Sainte-Thérèse (30 °C en 2005 ; 30,9 °C en 2024). , Saint-Jérôme (30 °C en 2005 ; 30,9 °C en 2024) ou encore Beauharnois qui a dépassé un record vieux de plus de 100 ans (31,1 °C en 1919 ; 31,4 °C en 2024).

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Photo Agence QMI, Joël LEMAY

Montréal est passée tout près d’un record sans l’atteindre, a indiqué M. Bégin.

« Si l’on regarde entre le 3 et le 7 juin, les températures les plus élevées que nous ayons connues sont de 33,4°C en 1999, 33,3°C en 2021. […] [Mardi] nous avons eu 31,4°C», a-t-il expliqué, ajoutant que Montréal «a probablement connu sa première canicule de l’année».

Cette première forte poussée de chaleur sur trois jours consécutifs fait également partie du “top 5 des premières canicules” pour la métropole, à égalité avec l’année 1967, selon le météorologue.

Il estime que la hausse du mercure au Québec «est exceptionnelle, mais elle n’est pas inouïe». Mercredi, les villes devraient également « se rapprocher des records sans les battre ».

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Photo Agence QMI, Joël LEMAY

Un répit pour Dame Nature

Le retour à des températures plus fraîches, voire légèrement inférieures à la normale selon les régions, devrait intervenir à partir de vendredi dans l’ouest du Québec. Des précipitations sont également prévues dans plusieurs régions.

La pluie devrait arriver au Centre-du-Québec et jusqu’au Saguenay vendredi, tandis qu’il faudra attendre dimanche ou lundi pour qu’il pleuve pour les régions plus au nord.

“C’est malheureusement un mauvais timing pour le Grand Prix [de Formule 1 à Montréal] […] et pour tous ceux qui veulent manger dehors sur leur terrasse, mais pour la nature, ce sera bien», a souligné Jean-Philippe Bégin.

Il rappelle également à la population que des interdictions de feux à ciel ouvert ont été émises par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).