DENIS CHARLET / AFP
Deux interpellations ont été opérées dans la journée du lundi 4 novembre, l’une à Marseille et l’autre à Cavaillon, a indiqué une Source policière.
EVENEMENTS DIVERS – Deux arrestations cinq jours après les faits. L’enquête se poursuit ce mardi 5 novembre pour identifier l’individu qui a ouvert le feu en direction de la file d’attente d’une discothèque ardéchoise lors de la soirée d’Halloween jeudi dernier. Cette fusillade a coûté la vie à Thomas, un jeune rugbyman de 22 ans, touché à la tête. Deux interpellations ont eu lieu dans la journée de lundi, l’une à Marseille et l’autre à Cavaillon, a indiqué mardi à l’AFP une Source policière.
Selon une Source proche du dossier, l’homme interpellé à Cavaillon est soupçonné d’être le tireur de Saint-Péray. Il a 23 ans, selon les informations de nos confrères de parisien et RTL. L’individu interpellé à Marseille est soupçonné d’être le conducteur qui a permis au tireur d’arriver sur les lieux puis de prendre la fuite. Agé de 19 ans et de nationalité italienne, il a été interpellé dans un point de trafic de drogue dans un lotissement du nord de la ville, a indiqué la police.
Les deux suspects devront détailler leurs horaires
Dans la nuit de jeudi à vendredi, vers 02h55, un individu cagoulé et vêtu de noir a tiré plusieurs coups de feu en direction de la file d’attente de la discothèque Le Seven, avant de prendre la fuite. La fusillade a fait une victime : Nicolas, 22 ans, touché à la tête, est décédé samedi dans la journée au centre hospitalier de Valence. Sa mort, un an après celle du jeune Thomas, tué lors d’un bal à Crépol (Drôme), a particulièrement ému leur club de Rugby commun, le Rugby Club Romans-Péage.
Un client et un agent de sécurité de l’établissement ont été légèrement blessés à la jambe. Près de 800 personnes étaient présentes à cette soirée d’Halloween.
Les deux jeunes hommes arrêtés ce lundi devront « répondre de leur emploi du temps et de leur situation au moment du décès de ce rugbyman », un a expliqué sur RMC Bruno Bartocetti, délégué de la zone sud du syndicat de police SGP unité de police. ” Ils devront répondre pendant plusieurs heures, surtout si l’on découvre que nous sommes en arrière-plan de [trafic de] drogues, puisque dans ce cas la garde à vue peut durer jusqu’à 96 heures », a-t-il déclaré. Interrogé par l’AFP, le parquet de Privas a indiqué ne pas souhaiter communiquer à ce stade.
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