Un jeune apprenti maçon jugé pour viol par le tribunal pour enfants du Tarn

Un jeune apprenti maçon jugé pour viol par le tribunal pour enfants du Tarn
Un jeune apprenti maçon jugé pour viol par le tribunal pour enfants du Tarn

l’essentiel
L’accusé, âgé de 21 ans, est jugé pour les viols d’une prostituée à Albi en 2020, alors qu’il était encore mineur, et d’une jeune femme rencontrée lors d’une soirée à Castres en 2021. Son procès se poursuit. est ouvert ce lundi 3 juin devant le tribunal pour enfants du Tarn.

Il a été escorté ce lundi 3 juin par des agents de l’administration pénitentiaire jusqu’au palais de justice d’Albi, où il a pris place dans le box des accusés. Ce jeune homme, âgé de 21 ans, est jugé dès aujourd’hui et jusqu’à mercredi par le tribunal pour enfants du Tarn pour deux faits de viols.

Le premier aurait été commis en 2020 sur une prostituée du quartier de la gare SNCF d’Albi, âgée de 47 ans, alors que lui-même n’avait que 17 ans. La seconde remonte à 2021, à Castres, concernant cette fois une jeune femme de 22 ans rencontrée à la sortie d’une discothèque. Les deux plaignants sont présents à l’audience, assistés de Me Clément Rouger et Me Claire Nouilhan du barreau de Toulouse. Ils n’ont pas demandé le huis clos mais le procès devant la cour d’assises des mineurs du Tarn se déroule à publicité restreinte : seuls les témoins, victimes, proches parents de l’accusé et représentants des services éducatifs qui le suivent sont autorisés à assister aux débats.

Mineur non accompagné

Le jeune accusé est originaire de Guinée, pays qu’il a quitté adolescent pour rejoindre l’Europe. Un long voyage réalisé grâce à un réseau de passeurs, en compagnie de son oncle qui a apparemment perdu la vie sous ses yeux avant d’arriver à destination. Après un séjour en Espagne, le mineur non accompagné est arrivé à Rodez puis à Albi, où il a été pris en charge par les services de protection de l’enfance.

Avant les événements en question, il effectuait un apprentissage de maçon et semblait satisfait de son travail. Son casier judiciaire est vierge. Selon sa mère, il souffrait de troubles psychiatriques. L’expert psychologue qui l’a interrogé a constaté une forme de « dissociation » mais son confrère psychiatre n’a noté dans son expertise ni altération ni abolition de son discernement au moment des faits.

L’accusé, assisté de son avocat Me Agathe David (barreau de Toulouse), encourt jusqu’à 20 ans de réclusion criminelle s’il est reconnu coupable et que l’excuse de minorité n’est pas retenue par la cour d’assises des mineurs.

 
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