Il va sans dire que le Stade toulousain a dominé de la tête et des épaules son duel en finale du Top 14 (59-3). Et cette nette supériorité se reflète dans les statistiques de la rencontre.
Le plus gros écart en finale du championnat de France
Le record a été largement battu ce vendredi soir au stade Vélodrome de Marseille. 56 points d’écart séparaient Toulouse et les Girondins. Les précédentes marques appartenaient au Racing, vainqueur 37-3 face au Stade bordelais, en 1900. Après-Guerre, en 1998, c’est l’Usap qui s’incline avec la manière face au Stade Français (34-7). Un écart de 27 points à nouveau constaté huit ans plus tard, lors du triomphe de Biarritz face à Toulouse.
Et que dire de tous ces points manqués au pied (13) par les Rouge et Noir, qui auraient pu aggraver encore le score…
Indiscipline flagrante dans les 25 premières minutes
Bien sûr, le tableau d’affichage est devenu fou en seconde période. Et c’est ce qui a permis à Toulouse d’écrire l’histoire. Mais les premiers échanges furent sans doute décisifs. En témoignent les chiffres en tous genres de l’UBB dès les 25 premières minutes : 5 penaltys encaissés, 1 carton jaune, et déjà trois essais encaissés…
Si la défense des Girondins n’a pas été à la hauteur (9 plaquages manqués contre 5), la suite n’a guère été meilleure : 129 mètres parcourus balle en main (contre 201), 0 centres (contre 3) et seulement 1 turnover gagné (contre 4).
Un duel d’attaquants sans appel
De même, les 10 penaltys concédés au total par Bordeaux-Bègles ne sont sans doute pas le reflet de ce qui a été observé sur le terrain. Mais un point est que 9 de ces 10 penaltys ont été commis par des attaquants (Tameifuna, Boniface, Cazeaux…).
En revanche, les trois touches perdues symbolisent la mauvaise performance de l’UBB (le premier d’entre eux a offert un essai au Stadium, le deuxième aurait pu en offrir un autre, sans l’appel vidéo).
Le triomphe offensif de Toulouse
Et quand les Haut-Garonnais se sont déchaînés, pas grand-chose n’a pu les arrêter : 659 mètres parcourus balle en main (contre 315 pour l’UBB), 149 courses (contre 75), 31 défenseurs battus (contre 10), 10 centres. (contre 1), voire 16 passes après contact (contre 5).
