Vélo. La Ronde de l’Oise décimée par une possible intoxication alimentaire

Vélo. La Ronde de l’Oise décimée par une possible intoxication alimentaire
Vélo. La Ronde de l’Oise décimée par une possible intoxication alimentaire
Lewis Bower, maollot Groupama-FDJ, était tout sourire jeudi soir. Mais il a voté désillusionné. – Photo : FDJ/Groupama.

Bien que portant le maillot blanc de leader, Lewis Bower (Groupama-FDJ) n’a pas pris le départ de la 3ème étape de la Tour de l’Oisece samedi 1er juin à Bresles. Selon Marc Madiot, le directeur sportif de Groupama-FDJ, le coureur a été victime d’une intoxication alimentaire. Comme beaucoup de coureurs, semble-t-il, puisque 16 d’entre eux ont abandonné juste avant le départ de cette troisième étape qui a emmené les concurrents jusqu’à Réssons-sur-Matzau terme d’une longue course de 184,2 kilomètres.

L’étape d’hier a également été marquée par 13 abandons, ce qui est beaucoup pour une épreuve de ce niveau. Parmi les coureurs mis pied à terre, on note les noms de Ronan Augé et Jens Verbrugghe, deux équipiers de Lewis Bower. Si l’on ajoute l’abandon matinal de Maxime Decombe, quatre des six coureurs Groupama-FDJ ont quitté prématurément la course.

L’équipe FDJ a perdu quatre coureurs

Le Myvelo Proteam a pour sa part « perdu » trois coureurs, au départ et pendant la course. L’équipe du Parkhotel Valkenburg a vu deux de ses coureurs abandonner la course, tout comme l’Uno en cours de route.

Au micro de RMC, ce samedi 1er juin, Marc Madiot, notamment vainqueur de deux Paris-Roubaix, a expliqué qu’en cyclisme, tout pouvait aller très vite. « A peine réveillé, j’ai reçu un SMS m’informant que mes coureurs avaient été victimes d’un intoxication alimentaire, a-t-il rapporté. En conséquence, une partie de l’équipe, dont le leader de l’épreuve, a dû déclarer forfait.

L’hôtel Campanile affirme n’avoir rien à se reprocher

L’équipe Groupama-FDJ est hébergée pendant toute la durée de l’événement à l’hôtel Campanile de Villers-Saint-Paul. Celui de Lillehamer à l’hôtel Campanile de Chantilly. La chaîne hôtelière aurait-elle été victime d’une contamination alimentaire ? L’un des responsables de l’établissement de Villers-Saint-Paul assure que non. « Ce vendredi soir, nous avons servi le même repas à une soixantaine de coureurs et supporters », explique-t-il. Personne ne s’est plaint. Nous avons servi des pâtes bolognaises. La viande était congelée. Pas d’inquiétude donc de ce côté-là.

Du côté des organisateurs de l’événement, on ne comprend pas ce qui a pu se passer. “J’ai interrogé le président du jury qui m’a dit qu’il ne s’agissait pas d’une intoxication alimentaire”, raconte Michel Birck. J’ai appelé le restaurant en question qui n’avait rien à redire. Je vais faire ma petite enquête. Je veux savoir ce qui s’est passé. Quant aux abandons, ils sont davantage le résultat de chutes… Mais c’est la première fois qu’un tel événement se produit sur la Ronde de l’Oise.

Une étape sans le maillot blanc de leader

Ce samedi, la course s’est déroulée sans que personne ne porte le maillot blanc de leader. Le vainqueur de l’étape d’hier, Pierre Barbier, s’est emparé de la précieuse tunique. Il compte désormais 13 secondes d’avance sur le deuxième de l’épreuve, Daniel Skerl. La lutte s’annonce belle ce dimanche du côté de Beauvais où se terminera la 69e Ronde de l’Oise.

A noter que cette affaire intervient deux semaines après une autre affaire, celle qui a touché les Routes de l’Oise, une manifestation de l’Ufolep. Cette fois, il n’y a pas d’intoxication alimentaire présumée, mais un coureur est soupçonné d’avoir mis un moteur dans son vélo. Nul doute que le cyclisme se serait passé de cette mauvaise publicité. Même si les organisateurs de ces deux magnifiques événements n’ont évidemment absolument rien à se reprocher…

 
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