un collège évacué après une alerte à la bombe

un collège évacué après une alerte à la bombe
un collège évacué après une alerte à la bombe

Par

Renaud Vilafranca

Publié le

24 mai 2024 à 18h50

Coup de chaleur au collège Paul-Verlaine des Mureaux (Yvelines). Ce vendredi 24 mai 2024, quelque 500 étudiants ont dû être évacués de l’établissement suite à un alerte à la bombe. Après vérifications, aucune trace d’engin explosif n’a été retrouvée sur les lieux. C’était probablement un canular.

Une enquête a été ouverte pour identifier l’auteur de cette très mauvaise plaisanterie. Il n’y a eu aucune arrestation dans cette affaire pour le moment.

“Gilet explosif”

Vers 13h30, le caserne de pompiers des Mureaux et le standard du collège ont reçu un appel d’une personne prévenant qu’ils se rendaient dans l’établissement pour le faire sauter, rapporte une Source proche du dossier. On parlait notamment d’un “gilet explosif”.

Réaction immédiate : étudiants et personnels ont été confinés dans la cour. « L’ambiance était plutôt calme », rapporte un enseignant. Je me suis assuré de minimiser la situation. »

La situation est revenue à la normale vers 16 heures

L’établissement fut immédiatement encerclé par les forces de l’ordre. Les agents sont également allés inspecter les lieux, pour dissiper les doutes.

Vers 15 heures, les étudiants en possession de leurs affaires ont pu quitter les lieux compte-gouttes. Environ une heure plus tard, la situation est revenue à la normale. Les adolescents et les enseignants ont pu regagner les salles de classe.

Cet événement n’est pas sans rappeler la vague de fausses alertes à la bombe qui avait frappé la France à l’automne 2023. Les Yvelines étaient particulièrement visées, et notamment le lycée Charles-de-Gaulle de Poissy, évacué quatre fois en un peu plus d’un mois. suite aux expéditions de messages malveillants via la plateforme Moncommissariat.fr. Un lycéen de 17 ans, soupçonné d’être l’auteur des faits, a été placé en garde à vue dans cette affaire.

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Vague de fausses alertes en France

Île-de-France, Hauts-de-France, Grand-Est, Sud, Normandie… Sans aucun lien avec ce garçon, le phénomène avait pris une dimension nationaledépassant les autorités, obligées à chaque fois de procéder à des évacuations et à des contrôles inutiles dans les écoles, les musées et divers lieux publics.

De nombreuses écoles des Yvelines ont été touchées, ainsi que le château de Versailles à plusieurs reprises.

Plus récemment, en mars 2024, des individus ont piraté les services de messagerie de espaces de travail numériques (ENT) et diffusé aux élèves, parents et professeurs, des menaces d’attentat détaillées, accompagnées d’une vidéo de décapitation. Quelque 130 établissements en France ont été visés.

Dans le cas des Mureaux, à notre connaissance, aucun autre endroit du département n’est concerné aujourd’hui par ces appels fantaisistes.


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