pour le chercheur Gaëtan Ligat, tout a commencé à Ardentes

pour le chercheur Gaëtan Ligat, tout a commencé à Ardentes
pour le chercheur Gaëtan Ligat, tout a commencé à Ardentes

Maître de conférences en virologie à l’université de Toulouse III et enseignant-chercheur à l’Institut des maladies infectieuses et inflammatoires de Toulouse : pour sa part, Gaëtan Ligat est une sommité dont les travaux viennent d’obtenir un financement de 20 000 euros de la fondation « Des étoiles dans la mer, vaincre le gliobastome. »

Un grand nom selon l’expression établie. Et un gars de chez nous. Gaëtan Ligat est en effet originaire des Ardentes. Il fréquente le collège local avant d’intégrer le lycée Castelroussin Pierre-et-Marie-Curie. Quelques années plus tard, nous le retrouvons titulaire d’une maîtrise en génétique moléculaire et d’un doctorat en envirologie. Désormais basé à Toulouse, il revient régulièrement dans le Berry pour se ressourcer en famille.

« J’ai toujours voulu faire de la recherche, c’est une vraie passion »

Gaëtan Ligat se consacre depuis une dizaine d’années à étudier le lien entre l’infection par le cytomégalovirus humain, qui touche 50 à 80 % de la population mondiale, et le glioblastome, une forme très agressive de cancer du cerveau.

« J’essaie de comprendre comment fonctionne ce virus appartenant à la famille de l’herpès. Virus latent qui dort et peut malheureusement se réveiller chez les personnes physiquement affaiblies. »

Un premier pas très important a été franchi. Des fragments du virus ont été identifiés. Une fois ces fragments éliminés, il n’est plus capable de se multiplier dans les cellules. Un brevet a été déposé. « Associée à la chimiothérapie, l’objectif est de réduire la progression de la tumeur. »

Bientôt une conférence au PMC ?

Pas de limite de temps. Ce sera sans aucun doute l’œuvre de toute une vie. Comment Gaëtan Ligat en est-il arrivé à ce type de recherches ? « J’ai toujours voulu faire de la recherche, c’est une vraie passion. La connexion s’est faite lors de mes études à Limoges, au travers de différentes rencontres. »

L’investissement personnel est évidemment total. Mais l’enfant d’Ardentes trouve encore le temps d’apporter la bonne nouvelle dans les écoles. « Pour parler des différents métiers de la recherche. J’ai également contacté mon ancien lycée, PMC. Sans malheureusement recevoir de réponse. » L’appel est à nouveau lancé.

#Français

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Plus de 150 migrants secourus dans le détroit du Pas-de-Calais
NEXT retour sur ce projet innovant pour l’attractivité touristique du Lot-et-Garonne