Moustique tigre : Trentemoult sous contrôle

Moustique tigre : Trentemoult sous contrôle
Moustique tigre : Trentemoult sous contrôle

Des œufs de moustique tigre ont été récemment observés à Trentemoult, via le réseau de surveillance de l’ARS. Cependant, une personne ayant contracté un arbovirus lors d’un voyage fréquentait le quartier. L’ARS a donc dépêché une enquête sur place : le risque de contamination étant très faible, la zone ne sera pas traitée.

En raison de la présence simultanée du moustique tigre à Trentemoult et d’une personne ayant contracté l’arbovirose (dengue, chikungunya ou zika) lors d’un voyage, l’Agence régionale de santé (ARS) a réalisé mercredi 26 juin une enquête entomologique dans le quartier pour évaluer l’état de santé. des risques. En effet, le moustique tigre peut attraper le virus en piquant une personne malade, puis le transmettre à une autre personne au bout de quelques jours.
Lors de cette enquête de terrain, réalisée dans un rayon de 150 m, aucun moustique tigre adulte n’a été observé, aucune nuisance n’a été signalée par les nombreuses personnes interrogées, très peu de récipients contenant de l’eau stagnante ont été observés. Sur la base de ces éléments et considérant que le risque épidémique est très faible, l’Agence Régionale de Santé a décidé de ne pas initier de traitement anti-vectoriel de la zone avec un insecticide.

Pièges nidificateurs à Rezé depuis 2021

Rappelons que le moustique tigre Aedes albopictus est présent à Rezé depuis 2021, et dans 32 communes des Pays de la Loire. Il est vecteur, par ses piqûres, de maladies comme le chikungunya, la dengue ou le zika. Pour limiter les risques d’importation et de propagation de ces maladies à transmission vectorielle, le Ministère de la Santé a mis en place un système de surveillance, via des pièges à nids, et pour lutter contre son expansion du 1est Mai au 30 novembre. Elle s’articule autour de trois axes principaux : la détection de la présence de ces moustiques vecteurs (grâce à un réseau de pièges nidificateurs), la surveillance des cas humains des maladies dont ils sont porteurs (dengue, chikungunya ou zika) et la sensibilisation de la population. résidant dans des zones où ces moustiques sont présents et actifs. L’ARS des Pays de la Loire, en lien avec les préfets et les collectivités territoriales, organise la mise en œuvre de ce dispositif dans notre région.

Les bons gestes pour lutter contre son expansion

Les habitants peuvent également agir par des gestes simples en supprimant les potentiels gîtes larvaires des moustiques tigres : éliminer l’eau stagnante dans les soucoupes, vases, seaux (ou renouveler l’eau 1 à 2 fois par semaine s’il s’agit de l’abreuvoir pour petits oiseaux !), vérifier le bon écoulement des eaux de pluie… C’est la somme de mesures individuelles et collectives qui permet de réduire la transmission des maladies infectieuses.

 
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