La Ville de Montréal ne devrait pas imiter les autres villes et provinces canadiennes qui ont décriminalisé les drogues dures sur leur territoire, selon notre chroniqueuse Régine Laurent.
«À Montréal, c’est non», a déclaré la chroniqueuse lors de sa chronique à l’émission «Le Bilan».
« Abstenez-vous Montréal. Tous les niveaux de gouvernement doivent : prévenir. Faites tout pour éloigner nos jeunes de cet enfer qui gâche et enlève trop de vie”, s’est-elle exclamée sur LCN.
En Colombie-Britannique, le gouvernement a lancé la semaine dernière un projet pilote en 2023 pour décriminaliser l’usage de drogues dures.
Dans le cadre du projet pilote, les consommateurs étaient informés des ressources mises à leur disposition. Il était également permis de consommer ces drogues dures dans les lieux publics comme les parcs, les plages ou encore dans les transports en commun.
La directrice de santé publique de Montréal, Mylène Drouin, s’est prononcée en faveur de cette mesure.
« Il faut rappeler que ce sont des drames humains », a mentionné Régine Laurent.
«C’est comme si la ville entière de Montréal pouvait devenir à l’image de ce qui se passe autour de notre édifice TVA», compare le chroniqueur.
Elle invite les téléspectateurs à venir faire un tour au Village pour constater l’ampleur de la situation.
«Il y a déjà beaucoup de consommation de drogues au grand jour», affirme Mme Laurent.
Ce projet pilote était « trop vaste », selon elle.
Enfin, mercredi, les drogues dures ont de nouveau été interdites dans les lieux publics en Colombie-Britannique.
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