au moins 10 femmes étranglées par semaine

au moins 10 femmes étranglées par semaine
au moins 10 femmes étranglées par semaine

Près de 553 dossiers d’étranglement dans un contexte de violence conjugale à Montréal se sont retrouvés sur le bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP), ce qui ne serait que la pointe de l’iceberg.

« Quand on voit les risques pour les victimes d’être tuées par leur partenaire intime une fois étranglées, ce sont des chiffres qui choquent », a souligné Me Maya Ducasse-Hathi, procureure à la DPCP, dans un entretien. chez LCN.

« C’est un délit où l’agresseur vient dire à la victime : je tiens ta vie entre mes mains », a-t-elle déclaré.

Un projet pilote a été lancé pour mieux former les policiers, les enquêteurs et les procureurs à ces cas d’étranglement, alors qu’au moins 10 femmes par semaine subiraient une telle forme de violence.

« On pense que de nombreux incidents d’étranglement ne sont pas signalés car il s’agit d’un délit minimisé à la fois par les victimes et par les victimes. […] et qu’elle a été ignorée par les services de police et les procureurs », a déclaré Me Ducasse-Hathi.

Selon le commandant de la section spécialisée en violence conjugale au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), le projet pilote permettrait de rattraper le retard accumulé au Québec, notamment par rapport aux États-Unis.

«Quand on comprendra ce qu’est l’étranglement et quelle est sa gravité, l’intervention policière changera», a expliqué Anouk St-Onge.

“Plus nous en parlerons, plus nous aurons de ressources pour ces victimes, et peut-être qu’un jour nous parviendrons à éliminer complètement la violence domestique”, a-t-elle déclaré.

#Canada

 
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