divergences entre les ministres de l’Industrie et de la Santé

divergences entre les ministres de l’Industrie et de la Santé
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Par Le Figaro avec l’AFP

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il y a 1 minute,

Mise à jour tout à l’ heure

Roland Lescure a affirmé que le projet « respecté la loi votée ».

AFP / Loïc Venance / AFP / MIGUEL MEDINA

La mairie de Paris a de son côté dénoncé lundi « une potentielle catastrophe environnementale, à l’heure où les ressources en eau sont de plus en plus menacées ».

Le projet de forage pétrolier en Seine-et-Marne, contre lequel la mairie de Paris a engagé des référés, suscite des tensions au sein même du gouvernement. Alors que la députée écologiste de Paris Sandrine Rousseau demandait au gouvernement de“arrêtez immédiatement” ce projet, dénonçant une autorisation de l’exécutif “irresponsable” lors de la séance des questions du gouvernement à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Industrie Roland Lescure a répondu que cela “J’ai respecté la loi qui a été adoptée ici.” En évoquant la loi de 2017 qui prévoit la fin de la production d’hydrocarbures en France d’ici 2040.

“Cette loi prévoit que les concessions (…) pourront être exploitées jusqu’en 2040. Celle dont vous parlez est de 2034”, a déclaré le ministre. Il a en outre énuméré “des conditions extrêmes” prévu par l’arrêté préfectoral, notamment le suivi par un géologue des travaux de forage, « des critères spécifiques imposés sur les fluides utilisés pour le forage, le contrôle de tous les produits chimiques utilisés sur le site, le contrôle de la cimentation des puits et évidemment la mesure de la turbidité, c’est-à-dire la qualité de l’eau ».

Une vision qui n’est pas totalement partagée par Frédéric Valletoux, l’ancien maire de Fontainebleau et député de Seine-et-Marne devenu ministre de la Santé en février. « En tant que maire de Fontainebleau puis en tant qu’adjoint, j’ai exprimé à plusieurs reprises mes réserves et mes inquiétudes quant à l’extension de la plateforme en question au regard de l’impact environnemental et sanitaire pour le territoire, à l’unisson des maires de la commune concernée et voisine. municipalités »a-t-il déclaré mardi à TF1. “C’est une conviction que j’avais en tant que député et que j’ai encore en tant que ministre”il ajouta.

Lire aussi« Un potentiel désastre environnemental » : la mairie de Paris s’oppose à un projet de forage pétrolier en Seine-et-Marne

Il faut dire que le sujet fait polémique depuis plusieurs jours. La mairie de Paris a dénoncé lundi « une potentielle catastrophe environnementale, à l’heure où les ressources en eau sont de plus en plus menacées », craignant des conséquences sur les captages de sa régie des eaux. Son exploitant, Eau de Paris, a saisi le tribunal administratif de Melun pour demander la suspension de l’arrêté préfectoral du 30 janvier autorisant l’ouverture des travaux sur la concession d’hydrocarbures de Nonville, près de Nemours, à 80 km au sud. est parisien. Selon la mairie et la société pétrolière Bridge Energies, la décision devrait être connue dans les prochains jours.

Pour Dan Lert, député de la transition écologique et président d’Eau de Paris, le gouvernement “jouer avec le feu” car 180 000 Parisiens et Seine-et-Marnais reçoivent leur eau potable des deux captages situés à proximité du site pétrolier, à Villeron et Villemer. La société Bridge Energies détient une concession pour exploiter jusqu’en 2034 le gisement actuel de Nonville, où un seul de ses trois forages produit encore du pétrole, pour l’équivalent de 75 barils par jour. Elle a obtenu de l’Etat d’en ouvrir deux autres, d’une profondeur de 1 500 m, à la suite d’une enquête publique.

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