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La campagne de l’impôt sur le revenu 2024 se terminera le 21 mai pour les déclarations papier et le 23 mai en ligne. Foyers imposables en 2023, déclarations en ligne, nouveautés… On fait le point.

53,5% des foyers non imposables

En 2023, le département de l’Aude comptait 126 857 foyers non imposables, soit 53,5 %. Ce qui correspond à la majorité des ménages car 34,5% d’entre eux, soit 81.611, sont imposables. « Nous sommes dans une situation atypique. Quand on regarde, le département est au-dessus de la moyenne nationale des ménages non imposables », précise le directeur départemental des finances publiques (DDFiP). David Pessarossi ajoute que c’est une statistique qui distingue l’Aude. Ce chiffre est similaire à celui de la campagne précédente : 124.918 foyers étaient non imposables en 2022. Au total, le nombre de foyers fiscaux correspond à 237.120 en 2023.

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Les déclarations en ligne se développent

Dans la continuité de l’année précédente, les déclarations en ligne sont désormais majoritaires. Avec 200 862 demandes en ligne ou automatiques, les services financiers confirment que la méthode dématérialisée est privilégiée : « Elle fait désormais partie des usages. Les contribuables sont clairement habitués, par eux-mêmes, à là où ils sont aidés », affirme David Pessarossi. Et d’ajouter : “Je rappelle qu’il y a une foire aux questions en ligne, mais aussi une démarche de déclaration qui permet de se laisser guider pour ne pas oublier quelque chose”. 31 953 ménages effectuent leur déclaration sous format papier dans l’Aude. Et le nombre de ménages éligibles à la déclaration automatique s’élève à 129.037, un chiffre proche de celui de l’année dernière qui était un peu inférieur : 127.726. Pour rappel, la déclaration automatique a été lancée en 2020 et permet de valider la déclaration de revenus.

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60 agents dans le centre de contact

Le centre de contact de Carcassonne, créé en 2016, compte 60 agents qui répondent aux demandes des utilisateurs en matière de fiscalité des personnes physiques. Cela concerne les informations générales ou personnalisées, mais aussi les identifications. Ou encore changement d’adresse et RIB, gestion des contrats de prélèvement mensuels et également gestion du prélèvement à la Source. « Le centre de contact est accessible depuis un numéro national unique et non surtaxé : le 0 804 401 401 sur des plages horaires du lundi au vendredi de 8h30 à 19h. Les agents peuvent répondre aux contribuables partout en France, mais ce sont des gens qui ne font que répondre. ça », note la DDFiP.

Évitez les « embouteillages »

Si la déclaration en ligne a débuté le 11 avril, elle se terminera le 23 mai à minuit. Pour la déclaration papier, c’était le 29 mars et la date limite est le 21 mai. David Pessarossi rappelle qu’il est préférable, et plus approprié, d’anticiper cette déclaration et de ne pas attendre le dernier moment : « Dans les derniers jours, il y aura peut-être embouteillages. On prend des risques en faisant la queue. La priorité est d’utiliser Internet ou de contacter le numéro vert. Il y a des possibilités avec le centre de Carcassonne.

Numéro national unique non surtaxé : 0 804 401 401.

Faites votre déclaration sur le smartphone

C’est une petite nouveauté de cette nouvelle campagne. Il est désormais possible de faire une déclaration simplifiée avec votre smartphone. A ce jour, 1 300 foyers l’ont utilisé dans le département. « Il a un public mais, pour le moment, de mémoire, on ne peut pas tout faire. Il s’agit avant tout de la déclaration de revenus simplifiée et les utilisateurs reçoivent leur avis de déclaration sur l’application. Si vous avez besoin de remplir une annexe particulière, pour le moment ce n’est pas possible », explique David Pessarossi.

Des déclarations « de plus en plus complexes »

La déclaration d’impôts, un casse-tête pour certains contribuables.
L’Indépendant – Nathalie Amen-Vals

Chaque année, la loi de finances apporte son lot de nouveautés. A prendre en compte au moment de remplir la fameuse déclaration d’impôts. Si pour un salarié lambda, sans autre Source de revenus, l’épreuve n’est pas insurmontable (une partie étant pré-remplie), elle peut s’avérer compliquée pour d’autres. Et cela devient même un casse-tête pour les propriétaires. Car dans un jeu du chat et de la souris, l’administration cherche toujours à identifier les niches fiscales. « Les déclarations deviennent de plus en plus complexes. On a souvent besoin d’aide», constate Jean-Baptiste Oliver, expert-comptable et commissaire aux comptes, rompu à l’exercice. Avec la fin du papier, « et des déclarations saisies par l’administration », elle est soulagée d’une charge qui pèse « sur les contribuables et les cabinets comptables ».

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« Cette année, la nouveauté concerne les meublés non professionnels », explique Jean-Baptiste Oliver. « De plus en plus de personnes louent des biens meublés. Les conditions fiscales ont été revues dans la loi de finances 2024. » De 50 % de réduction pour les meublés de tourisme non classés résidence de tourisme, on passe désormais à 30 %. Et le plafond des loyers est réduit de 77 000 € à 15 000 € pour bénéficier du régime micro-BIC (bénéfices industriels et commerciaux), un régime fiscal simplifié. En cas de dépassement du plafond, les propriétaires doivent passer à un véritable régime fiscal.

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En ligne de mire, l’explosion des locations constatée sur les plateformes comme Abritel, Airbnb, Booking, etc. et qui détourne de nombreux logements de la location longue durée. Toutefois, l’administration fiscale a accordé un répit aux loueurs de meublés pour cette année. Ils peuvent, enfin, continuer à bénéficier du régime micro-BIC dans les mêmes conditions qu’avant la loi de finances pour 2024, pour les loyers perçus en 2023.
Christophe Parra

 
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