Un employé de la DPJ agressé au palais de justice

Un employé de la DPJ agressé au palais de justice
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Suite à cette agression, le jeune ouvrier a réussi à se réfugier dans une chambre puis a été pris en charge par les forces de l’ordre. Elle s’est ensuite rendue à l’hôpital.

Le CIUSSS de l’Estrie-CHUS confirme qu’un « intervenant en protection de la jeunesse de [son] L’établissement a effectivement été attaqué alors qu’elle agissait dans le cadre de ses fonctions.

La mère en colère aurait également menacé de « piquer » l’orateur. Selon différentes sources, elle aurait alors menacé un agent spécial de le battre.

« Elle a été rapidement accompagnée pour s’assurer de sa santé physique, mais aussi pour un soutien psychologique », confirme l’équipe des relations médias de l’organisme. Nous sommes tous secoués par cet événement et un soutien à ses collègues de travail est également apporté. Nous examinons le cours des événements le personnel du palais de justice afin de tout mettre en œuvre pour qu’une telle situation ne se reproduise plus.

Le représentant national de l’APTS en Estrie, Danny Roulx, confirme que son équipe a été sensibilisée à la situation. Bien que ce dernier assure le soutien apporté à son membre, il a refusé de commenter le sujet.

“On tourne en rond avec la sécurité dans les palais de justice”

La présidente du district de Saint-François, Me Stéphanie Côté, œuvre au Tribunal de la jeunesse depuis 22 ans. “Dans ma carrière, c’est la première fois que je vois quelque chose d’une telle ampleur”, a-t-elle déclaré. Elle travaillait dans une cabine près de la scène, mais n’a rien vu.

«Il faut des constables spéciaux dans toutes les salles du palais de justice», argumente Me Côté. Une salle d’audience a dû être fermée pour que les agents puissent aider leurs collègues. On tourne en rond avec la sécurité dans les palais de justice. C’est essentiel, c’est important. Heureusement, Madame n’était pas armée ce matin.

D’ailleurs, l’avocat réitère l’importance que pourraient avoir les arches de sécurité au palais de justice de Sherbrooke. « On m’a dit que si elle avait eu un couteau, elle aurait poignardé l’ouvrier. […] Cela aurait été terrible.

« En passant sous une arche de sécurité, ce n’est pas juste de retrouver des objets, poursuit-elle. Cela montre que dans le palais, il y a de la sécurité.

Cette agression survient à peine quatre mois après une attaque à l’arme blanche au palais de justice de Longueuil, qui a fait réagir les acteurs judiciaires sherbrookois.

« Au palais de justice, les gens peuvent réagir de toutes les manières. Beaucoup de gens ne se sentent pas en sécurité. Les gens font face à des situations difficiles, des problèmes de santé mentale, de toxicomanie, etc. Les personnes qui travaillent doivent être en sécurité. Cela commence par des arches et avec des gendarmes spéciaux dans toutes les pièces», résume Me Côté.

Le président du syndicat des constables spéciaux Franck Peralès estime que ce type d’événements est de plus en plus fréquent dans les palais de justice. « Ce n’est pas extrêmement rare. C’est de plus en plus violent dans les palais de justice, comme dans la société», explique-t-il.

« En tant que syndicat, je trouve cela déplorable », s’insurge-t-il. C’est un travail risqué, nos membres sont en danger. Nous déplorons toujours ces incidents dans les palais de justice», conclut M. Peralès.

La femme a comparu devant le tribunal dans l’après-midi et a été libérée sous conditions.

 
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