Il s’agit d’une cérémonie particulière qui aura lieu le mercredi 8 mai, à 11 heures, à Couthures-sur-Garonne. Les résidents sont invités à participer à cet événement. «Le monument aux morts va fêter ses 102 ans, car pour le 100e anniversaire, cela n’était pas possible», explique Isabelle Chaffanjon, conseillère municipale chargée du patrimoine.
Un coq victorieux surplombe l’édifice, érigé sur la place principale du village, à l’intersection de la rue de La Poste et de la rue des Tilleuls. Son projet fut voté le 19 décembre 1920 par le Conseil Municipal, le maire étant alors Joseph Constans. « L’inauguration a dû avoir lieu au printemps 1922 », explique Isabelle.
Créé par le sculpteur Jacques Lagueins avec une symbolique puissante, le monument présente, surmontant la pierre et les inscriptions, le coq français abattant l’aigle nazi. Ce monument aux morts a été inscrit, par arrêté du 21 octobre 2014, au titre des monuments historiques. Et ce dans son intégralité, avec son portail et sa place, disparus depuis.
Un dessin pour la mairie
Monument classé, il est comme ceux d’Agen, Marmande, Clairac et Casteljaloux. « Les élèves des écoles ont été invités à faire un dessin du monument », raconte Isabelle. Leurs œuvres seront exposées dans la Salle des Aigats, où elles côtoieront une exposition de photos anciennes de Couthures-sur-Garonne. » Et un vote élira le dessin du monument aux morts qui aura l’honneur de se trouver dans l’hôtel de ville. Isabelle ajoute : « Lors de la cérémonie, le nouveau drapeau sera officiellement remis à Max Beguerie, porte-drapeau qui vient de fêter ses 80 ans. Le discours du ministre des Armées Sébastien Lecornu sera lu par Jean-Michel Moreau, maire de la commune, et nous aurons la traditionnelle « Marseillaise » puis « Le Chant des partisans ». »
Outre les fleurs sur les tombes des soldats morts pendant les guerres de 14-18, 39-45 et d’Algérie, il y aura également cinq enfants qui citeront tous les noms de ceux qui sont morts au combat. Enfin, ils liront le poème « Le Dormeur du val », d’Arthur Rimbaud, écrit en 1870.
