SÉNÉGAL : GOUVERNANCE DIOMAYE/SONKO – .

SÉNÉGAL : GOUVERNANCE DIOMAYE/SONKO – .
SÉNÉGAL : GOUVERNANCE DIOMAYE/SONKO – .

Nul doute que les 54% des Sénégalais qui ont voté pour Diomaye Faye croyaient à l’existence d’un projet fondé sur des promesses de rupture et de bonne gouvernance.

Mais 50 jours de pouvoir ont fini par nous convaincre de l’abandon des promesses. Les changements et démentis sur presque tous les sujets sont légion dans le « VAR » quotidien de nos gens qui attendaient plutôt le fameux « projet »

L’engagement vigoureux de Sonko en faveur d’une baisse des prix des denrées alimentaires de première nécessité dès son accession au pouvoir s’est heurté à une évidence masquée par ses excès populistes. La montagne n’a finalement donné naissance qu’à une souris puisqu’elle a fini par reconnaître que la réalité sur le terrain était bien différente et que la situation mondiale ne permettait pas une baisse automatique d’aucun prix.
La sélection rigoureuse par appel à candidatures pour les postes élevés, martelée à plusieurs reprises par les deux amis, a laissé place à un partage du gâteau entre les insurgés les plus déterminés à fragiliser notre vivre ensemble.

Sur le plan politique, la conférence avec Jean-Luc Mélenchon à l’Université de Dakar (temple du savoir) soulève beaucoup de questions. On peut légitimement se demander qui est Jean Luc Mélenchon ? C’est un homme politique français qui est entré en politique alors que Sonko n’avait que 9 ans. Autant dire que c’est un dinosaure politique qui n’occupe actuellement aucune fonction étatique en France et qui n’a vraiment aucune chance de diriger son pays. Ce qui frappe dans cette visite au-delà du caractère officieux, ce sont les discours respectifs prononcés par MM. Mélenchon et Ousmane Sonko.
Il s’agissait évidemment, entre autres, de la position du Sénégal au sujet de l’homosexualité.

M. Mélenchon, fin homme politique, ayant compris que l’hôte du jour était imposable et travailleur, se targue d’être le défenseur du mariage homosexuel en France.
Un tonnerre d’applaudissements dans la salle.
Les élèves ont-ils compris le sens de cette affirmation ? Pas très sûr…
Le mot « tolérance » dans le discours d’Ousmane Sonko au sujet de l’homosexualité est contraire à sa promesse de « criminaliser le phénomène » dès son accession au pouvoir. Le discours a donc littéralement changé.
Est-ce un crime de le lui rappeler ? C’est en tout cas ce qui a conduit à ce que M. Bah Diakhate et l’imam Cheikh Tidiane Ndao soient convoqués à la police pour outrage à l’autorité.

Pourtant, Ousmane Sonko avait publiquement menacé de traiter le président Macky Sall comme l’était Samuel Do, sans qu’il soit inquiété, et encore moins convoqué.
Rappelons également que le Président Macky Sall, droit dans ses bottes, face au tout-puissant Barack Obama Président des Etats-Unis d’Amérique, lorsqu’il s’agissait du même sujet, a rappelé les valeurs sur lesquelles le Sénégal n’était pas prêt à faire des compromis, lui demandant de respecter nos us et coutumes.
Ce même Macky Sall l’a répété en novembre 2021 sur le plateau de la chaîne Itv face à Audrey Pulvar.

Il convient également de rappeler que le duo de dirigeants s’était engagé à supprimer le délit d’insulte au chef de l’Etat, mais M. Bah Diakhaté a répondu au chef du parti Pastef qui s’est présenté ainsi à son auditoire.
Pour le reste des faits évoqués par Bah Diakhate, ils sont simplement amnistiés par la loi votée par le président Macky Sall.
Maintenant, si Ousmane Sonko se permet d’avaler ses convictions face à Jean Luc Mélenchon, simple populiste comme lui, que se passera-t-il face à Joe Biden, Donald Trump, Emmanuel Macron, Vladimir Poutine, Netanyahou etc….? A Beni oui oui sûrement.
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Nous attendons avec impatience l’abrogation de cette loi d’amnistie par le président Diomaye Faye.
Le Sénégal suit véritablement les traces d’une dictature qui ne dit pas son nom, la pensée unique étant insidieusement imposée.

Le duo Diomaye/Sonko s’oppose par le mensonge et la manipulation et veut gouverner de la même manière.
L’APR et les Sénégalais ne l’accepteront pas et feront face à toute tentative de piétiner notre chère démocratie, surtout dans un pays que le président Macky Sall a placé sur les rampes de l’émergence.

Nous entendons préserver cet héritage et de la plus belle des manières.
APR/DSE-FRANCE

Afriquemidi.com

 
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