Un festival engagé
Comme il y a des chanteurs engagés, la manifestation lyonnaise se veut un festival engagé. Son slogan : « Résistez et unissez-vous ». « Le parti est encore possible malgré les désordres du monde » expliquent les organisateurs, vantant un parti « conscient et sensible, qui résiste aux polarisations de toutes sortes, qui célèbre les communs et redonne de l’éclat à l’universel. »
Une fête qui célèbre, mais qui ouvre aussi la voie à la réflexion. Le nouveau site des Grandes Locos accueillera donc la partie « Lab » du festival. Un laboratoire d’idées et d’engagements, avec des ateliers, des rencontres et des débats autour de grandes thématiques : le rôle social des artistes, l’urgence climatique, l’avenir des scènes indépendantes ou encore le rôle de la technologie dans la musique…
Une voix sera donnée aux artistes programmés, pour échanger sur les problématiques auxquelles ils sont confrontés au quotidien.
Enfin, le festival lyonnais se veut « sûr », sécurisé. Espace de prévention, équipe de médiateurs, partage de parcours, sensibilisation à la culture du consentement, présence de secouristes et de médecins urgentistes…
Du 7 au 12 mai aux Grandes Locos (12 rue Gabriel Péri, à La Mulatière) et dans différents lieux de la Métropole. Programme complet sur https://nuits-sonores.com/
Une première pour Grandes Locos
Le 21e édition du festival électro de Lyon se déroule cette semaine, du mardi 7 au dimanche 12. Ce sera la première manifestation à investir le nouveau site des Grandes Locos à la Mulatière, notamment pour une programmation en journée, à partir de 16 heures, que les organisateurs souhaitent favoriser, « danser sous le soleil ». Le soir, les festivaliers pourront choisir entre le H7, le Sucre ou la Sucrière côté Confluence, ou le Transbordeur à Villeurbanne. Avec une programmation diversifiée, de la techno au hip-hop, et une ambiance qui se veut « consciente et sensible, qui résiste aux polarisations de toutes sortes ».
Plusieurs soirées à Confluence, dont une avec Djibril Cissé, Alias Tcheba
Si la journée du festival se passera du côté de la Mulatière, nous traverserons le Rhône au coucher du soleil. La Sucrière, le Sucre et H7 seront le refuge des noctambules. Côté Sucrière, on retrouvera les formules de curation, avec des soirées programmées par des artistes, mais aussi un « all night long » confié au duo Mind Against.
Et côté Sucre, une programmation est programmée entre minuit et 6 heures du matin, avec notamment Zoë McPherson, Kay le Prodige ou encore l’ancien footballeur Djibril Cissé. Après sa carrière, l’ex-footballeur de 42 ans est devenu Disc Jockey. Cette fois, il ne mettra pas le feu aux terrains mais à la piste de danse.
Djibril Cissé & DJ Peet – Kiti
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Le transbo dans la boucle
Même s’il possède une image rock forte, le club villeurbannais est un haut lieu des soirées électro et lyonnaises. Durant une semaine, il accueille une partie de la programmation des Nuits Sonores. A commencer par le traditionnel « concert spécial » qui accueille le duo mancunien Autechre ce mardi 7. Le groupe est ininfluencé par les styles électro et hip-hop.
Suivront des performances live d’Adult DVD, Anomalie Magnétique, Cate Hortl, MRD et Rebeka Warrior.
Attention quand même ! Le concert de lecture avec Virginie Despentes, Béatrice Dalle et le groupe Zëro, prévu vendredi 10 mai, est annulé.
Et des talents made in Lyon
Depuis sa création il y a 21 ans, le festival lyonnais s’attache à concocter une programmation multiple, ouverte à toutes les esthétiques, inclusive et locale. Du côté des Grands Locos, le Lyonnais Oror ouvrira la soirée du mercredi 8 mai, tout comme Odalie, avec synthétiseur et violoncelle…
Le lendemain, Kaynixe, puis Kaba et Hyas présenteront des sons hip-hop et soul, puis Mimi Géniale proposera une sélection afro house. Enfin, le producteur lyonnais Cornelius Doctor programmera jeudi soir à H7.
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