Matthieu Margaillan prend la tête après les six spéciales de samedi

Matthieu Margaillan prend la tête après les six spéciales de samedi
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l’essentiel
Vainqueur des deux premières spéciales du jour, Margaillan prenait la tête à l’issue des six premières spéciales avec 23 secondes d’avance sur Pellier et 33 secondes sur Clémençon. La bataille s’annonce belle sur les six étapes de la journée de dimanche.

Aux premières lueurs du jour, les véhicules historiques, suivis de voitures modernes, ont quitté samedi le parc fermé de Bretenoux pour un parcours de reconnaissance des trois sections.
La tension montait d’un cran à l’arrivée des concurrents dans le parc d’assistance de Bétaille. Après un débriefing avec les pilotes, les mécaniciens s’affairaient autour de ces voitures de plus de 300 CV pour les plus puissantes, afin de peaufiner les derniers réglages, pneus, amortisseurs, moteur… Des opérations réalisées en un temps record sous les yeux. de nombreux spectateurs qui n’ont pas hésité à braver la pluie pour admirer le spectacle.
Quelques minutes avant 11 heures, Michel Tirabassi s’élançait pour la première spéciale au volant d’une BMW325 E30, une vingtaine de minutes plus tard, Florent Todeschini ouvrait le bal des temps modernes au volant de sa Citroën C3 R5, suivi deux minutes plus tard par son direct l’adversaire Matthieu Margaillan au volant de la Skoda Favia Evo R5. Quelques minutes plus tard, les premiers pilotes se battent avec acharnement contre le chronomètre sur la première spéciale « Bétaille 1 ».
Margaillan s’impose en 7’11”9, Todeschini, 4 secondes derrière, limite la casse. Malheureusement la 2ème spéciale « Néandertalien » lui fut fatale, victime d’une sortie de route il perdit un temps précieux. Une aubaine pour le leader qui a accru son avance. Un avantage très contesté puisque, dans la 3e spéciale, il était crédité du troisième temps derrière Gascou et Clémençon. A la pause de midi, le pilote Skoda prenait la tête. “C’est très différent des années précédentes, la pluie a changé les choses”, a-t-il souligné. La nouvelle spéciale est très technique, elle glisse beaucoup. C’est compliqué mais on va essayer de garder la tête froide pour être en bonne position demain. »
Lotois Lobry et sa Clio 2 roues motrices ont créé la surprise avec une très belle neuvième place au classement général à l’issue des six spéciales du jour de samedi. Le pilote ASA Castine Julien sur sa Citroën C3 R5 occupe une bonne 13ème place.
Du côté des véhicules historiques, où Guino Kenis sur sa BMW 325I est en tête à l’issue de la première journée, il y a beaucoup de dégâts à déplorer, il ne reste que huit voitures en course.
Lorsque la pluie est revenue, dans l’après-midi, c’est Pellier sur sa Hyundai qui a remporté les trois dernières étapes de la journée. Au classement général à l’issue de cette première journée, Pellier était 2ème à 23 secondes de Margaillan, la 3ème place revenant à Clémencon, à 33 secondes. De tout petits écarts qui promettent une belle bataille ce dimanche sur les six spéciales de la dernière journée de ce 24ème Rallye Castine Terre d’Occitanie.

Réaction :

François Delecour : « Je suis venu ici il y a longtemps, dans les années 1985, pour la coupe 205 du Quercy à Cahors, un rallye sur asphalte. A terre ici, c’est la première fois et je découvre une région passionnée et splendide. Les spéciales sont compliquées, très piégeuses avec beaucoup de boue. Cela fait partie du charme du rallye. Mon fils va prendre le départ dans ces conditions, je suis copilote pour l’occasion et je n’ai aucune expérience. Peut-être que je prendrai le volant à un moment ou à un autre, mais c’est lui qui est à l’honneur aujourd’hui. »

#Français

 
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