Au lendemain du défilé du 1er-Mai, plusieurs personnes étaient encore ce jeudi en garde à vue pour des violences et dégradations commises par le groupe de 200 à 300 casseurs présents en tête du cortège.
Vingt-deux personnes ont été interpellées mercredi, notamment à la suite de contrôles préventifs avant le départ du cortège et lors d’épisodes de jets de projectiles sur les forces de l’ordre.
Pas de pillage
Les moyens policiers déployés sur le terrain ont permis de limiter les dégâts, puisque contrairement au 1er mai 2023, il n’y a pas eu de saccages et de pillages de commerces. Des devantures de magasins ont certes été brisées, démolies ou taguées, et du mobilier urbain a été endommagé, mais les casseurs ne sont pas entrés dans les commerces pour les vandaliser.
La police, composée de quatre unités de CRS, dont des CRS 83, et de personnels de la DIPN, a fait preuve de réactivité et de mobilité, intervenant lorsque des groupes tentaient d’approcher des commerces et des établissements visés par les casseurs, « où un bilan matériel moins lourd que l’an dernier ». Le bilan humain, avec deux policiers blessés, est également en baisse significative par rapport à 2023, où six manifestants et dix-neuf policiers avaient été blessés.
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