“Je ne peux pas dire que j’ai été déçu des audiences de la saison 1”

“Je ne peux pas dire que j’ai été déçu des audiences de la saison 1”
“Je ne peux pas dire que j’ai été déçu des audiences de la saison 1”

Enregistrez-vous toujours l’émission le jeudi après-midi ? N’y a-t-il aucun problème à discuter de l’actualité de la semaine ?
Oui, ce sera toujours jeudi. Nous l’avons vécu pendant trois mois et nous avons réalisé que cela ne nous a jamais posé de problème car nous essayons de prendre du recul sur ce qui s’est passé les jours précédents. Alors peut-être que l’actualité du jeudi-vendredi nous manquera, mais finalement, si elle est très importante, nous la traiterons la semaine suivante à notre manière. On essaie aussi d’anticiper ce qui va se passer les jours suivants. Donc, en fait, cela ne change pas trop et nous nous donnerons toujours la possibilité, si jamais quelque chose arrive, de changer de live.

Est-ce que cela pourrait arriver à être mis en ligne ?
Oui, c’est quelque chose qui a été évoqué et nous sommes tous journalistes et donc nous sommes tous d’accord pour dire qu’à un moment donné, si ça prend le dessus, on se donnera les moyens de le faire. Et dans une situation actuelle à peu près normale, nous l’avons vécu pendant trois mois, cela ne nous a jamais fait de mal. Nous allons donc poursuivre cette opération pour le moment. Et donc le live pourrait se dérouler de manière tout à fait exceptionnelle si l’actualité le justifie. Mais ce n’est pas le but du spectacle.

Le samedi, plusieurs talk-shows avec des invités du moment : le vôtre, « C l’hebdo » avec Aurélie Casse sur France 5 et « Quelle époque ! avec Léa Salamé sur France 2. La concurrence est-elle rude en termes d’invités ?
Donc avec « What a time ! », ce sont deux cases bien différentes. Nous sommes l’après-midi et la deuxième partie de soirée. Et on est sur deux formats bien différents puisqu’on est plutôt sur un format avec un groupe, avec beaucoup de chroniqueurs, enfin des journalistes, et quelques invités. Et Léa, elle, est plutôt dans un tout petit groupe et beaucoup d’invités. Nous ne sommes donc toujours pas sur la même ligne, ni sur le même ton, ni sur le même canal. En termes d’audience, France 2 et M6, ce n’est pas non plus la même chose. Cela fait déjà beaucoup de différence. Franchement, durant ces trois mois d’expérience, il n’y a pas eu un moment où on s’est marché dessus en termes d’invités. Et la seule fois où les deux émissions ont voulu avoir le même invité, c’était avec Olivier Goy. Et nous l’avons fait. Et ce n’était un problème pour personne. Chacun l’a fait à sa manière, avec son ton, à dix jours d’intervalle. Et c’était vraiment génial pour eux deux. Les gens imaginent que c’est un problème, mais au fond, l’actualité est riche. Le nombre d’invités potentiels est encore important. Et si quelqu’un se démarquait vraiment, il pourrait faire les trois émissions comme il pourrait aussi aller à « Quotidien », « C à vous », « TPMP » ou « Sept à quatre ». C’est déjà arrivé et cela se reproduira encore.

L’actualité de ce début de saison est très politique. Pourriez-vous avoir des invités politiques ?
Chez M6, on ne fait pas trop de politique. On le sait, ce n’est pas une chaîne qui fait de la politique. Nous sommes plutôt une chaîne sur la famille, le divertissement, le service, qui parle de cuisine, de style, etc… Ou de société avec « Capital », « Zone interdite » (qu’elle présente également, ndlr). Nous ne sommes donc pas dans ce domaine. Mais on ne s’arrêtera pas, si par exemple on veut faire un jour une émission spéciale autour d’un des nouveaux membres du gouvernement parce qu’on se dit qu’il traite des thèmes qu’on a traités dans « La Grande Semaine » et on se dit nous pensons qu’il pourrait être intéressant d’avoir une perspective globale sur tout cela, oui, nous pourrions tout à fait le faire. Mais il n’y aura pas d’homme politique dans l’émission chaque semaine. Ce n’est pas l’éditorial de l’émission ou de la chaîne dans son ensemble.

Vous souhaitez vous démarquer en invitant des personnalités peut-être moins connues mais avec des histoires fortes ? Je pense notamment à la séquence très émouvante de l’année dernière où vous receviez Olivier Goy, atteint de la maladie de Charcot.
Absolument. L’exigence est dans l’histoire plus que dans la personne. Si l’histoire est percutante, inspirante, exceptionnelle… qu’elle soit racontée par quelqu’un de très connu, moyennement connu ou pas connu du tout, elle est finalement secondaire. La recherche est plus dans la force du témoignage que dans la force du nom. Mais parfois, si les deux se rejoignent, c’est génial. Nous sommes ravis d’avoir eu Pierre Niney autant que nous sommes ravis d’avoir eu Olivier Goy. Et on aurait aimé se passer de l’un ou l’autre.

Pouvez-vous nous dire qui seront vos invités pour la première ?
Nous recevrons la championne de natation Camille Lacourt (visage de la nouvelle campagne de prévention du cancer du sein) et sa compagne Alice Detollenaere, marraine de l’association Ruban Rose ; Miel Abitbol, ​​influenceuse de 17 ans qui vient de co-fonder une application dédiée à la santé mentale des jeunes, et Martial You, chroniqueur économique sur RTL.

 
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