du tournage de « Marche à l’ombre » sur les quais de Marseille à celui de « L’Affaire Dominici » dans les Alpes

du tournage de « Marche à l’ombre » sur les quais de Marseille à celui de « L’Affaire Dominici » dans les Alpes
du tournage de « Marche à l’ombre » sur les quais de Marseille à celui de « L’Affaire Dominici » dans les Alpes

Du film « Marche à l’ombre », nous avons retenu la bande originale de Renaud et des répliques cultes («Votre ami est plus étanche !” ou “On a 5 dollars pour payer la nourriture et l’hôtel, on est mauvais« …. Mais on a peut-être oublié que sa première scène se déroule sur les quais de la ville marseillaise.

Quai 70 du Port Autonome, un petit car-ferry est amarré. Au milieu des camions, deux piétons débarquent, Gérard Lanvin et Michel Blanc, alias François et Denis. Le premier, tatoué sur le biceps droit, porte une guitare. Le second porte un Bob l’éponge et un sac à dos. Le duo vient de quitter le soleil de la Grèce où ils mendiaient, pour celui de la cité phocéenne. Direction Paris où François pense avoir un avenir de musicien…

Tournage du film « Marche à l’ombre » avec Michel Blanc et Gérard Lanvin, à Marseille en mai 1984 sur le Port Autonome. Archives Provence André TOUBOUL

Michel Blanc reprend le rôle de grand perdant qu’il s’est créé dans Les Bronzés, anxieux et hypocondriaque («Je te connais depuis sept ans, tu es mort depuis sept ans, alors tu m’oublies !» précise Gérard Lanvin), un rôle qui lui restera fidèle pendant de nombreuses années. D’autres scènes ont également été tournées à L’Estaque, mais aussi à Paris, où se déroule l’essentiel de l’intrigue, et à New York.

« Grave fatigue » dans le Luberon

Pour son deuxième film en tant que réalisateur, Grosse fatigue (1994), tourné dix ans plus tard avec Philippe Noiret, Carole Bouquet et lui-même, Michel Blanc en termine avec son personnage de perdant. Il a choisi de tourner, outre Paris, dans le massif du Luberon. La comédie raconte l’histoire d’une star remplacée par son double maléfique.

L’idée du scénario est née d’une mésaventure de Gérard Jugnot, son bon ami, victime d’une usurpation d’identité par un sosie qui faisait des animations dans des supermarchés de région parisienne. Cet inconvénient, rapidement résolu en justice, a inspiré Bertrand Blier et Michel Blanc à constituer les bases d’un nouveau scénario.

Le commissaire Sébeille convaincu de la culpabilité de Dominici

Autre tournage emblématique : celui de « L’Affaire Dominici » en 2003 réalisé par Pierre Boutron pour TF1. Ce dernier a filmé devant la maison d’arrêt de Digne et au bord de la Bléone entre Le Chaffaut et Malijai dans les Alpes-de-Haute-Provence, où s’est déroulée l’affaire pénale. Mais aussi la place Saint Pierre d’Avignon, choisie pour ses pavés et son aspect immuable, écrin parfait pour transporter le spectateur dans les années 1950.

Michel Blanc et Michel Serrault, en 2003, lors de la présentation de l’Affaire Dominici filmée dans les Alpes de Haute-Provence. MAXPPP

Michel Serrault endosse le costume du patriarche Gaston Dominici, et Michel Blanc celui du commissaire Sébeille, convaincu de sa culpabilité et qui traque le vieux Dominici jusqu’à son procès. Pour ce téléfilm, Pierre Boutron s’est toutefois basé sur le livre de William Reymond qui remet en cause la culpabilité de Gaston Dominici. “Un rôle particulièrement intense», a confié l’acteur à la palette infinie de jeux.

 
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