Elle avait crié, on l’avait entendue. La commune de Blonay-St-Légier (VD) a annoncé mardi soir qu’elle ne se retirerait finalement pas de l’Association de sécurité Riviera, dont dépend la police régionale. Elle avait prévenu de son intention début mars, soulignant que depuis la fusion des deux villages, la répartition des coûts entre les communes la désavantageait par rapport à avant, lorsque les deux étaient séparés. Elle a estimé que recourir aux services de la police cantonale lui coûterait moins cher.
La menace a fonctionné. « Les autorités de Blonay-Saint-Légier saluent le positionnement constructif des autres Communes, ayant exprimé par écrit leur engagement en faveur d’une réforme partielle des critères des statuts de l’ASR, et notamment un réajustement des coefficients », écrit la Municipalité de la commune de 12 000 habitants. Clairement, une réforme est sur la table et la facture devrait être réduite. Les nouveaux coefficients devraient également profiter à La Tour-de-Peilz. Ces deux communes auraient dû être soumises à un coefficient identique à celui de Montreux et Vevey. Enfin, leur coefficient devrait être inférieur d’un rang.
L’ASR a salué mardi soir la décision des autorités de Blonay-St-Légier. Elle a expliqué que la recherche d’un compromis durait depuis longtemps et qu’une solution avait été trouvée fin mars. Toutes les communes membres de l’ASR lui ont donné leur approbation, « privilégiant le consensus politique et la solidarité régionale ».
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