L’adolescente de 13 ans a été agressée le 2 avril devant son collège de Montpellier par plusieurs étudiants. L’enquête administrative n’a constaté aucune négligence de la part des équipes éducatives.
Après la violente attaque de Samara, les résultats de l’enquête administrative étaient très attendus. Sur France Inter ce mardi 30 avril, la ministre de l’Éducation Nicole Belloubet a finalement annoncé que« Au vu des éléments portés à leur connaissance, les équipes pédagogiques ont fait ce qu’elles pouvaient. » Donc, “L’enquête administrative n’a constaté aucune négligence”, précise-t-elle.
Samara, 13 ans, a été agressée le 2 avril devant son collège de Montpellier par plusieurs étudiants. L’attaque a été si violente qu’elle l’a laissée dans le coma pendant plus d’une journée. Sa mère a pointé du doigt le manque de réactivité du collège, provoquant la colère et une grève des enseignants qui s’estimaient eux aussi insuffisamment soutenus par le ministre.
Exclusion des étudiants
De son côté, Nicole Belloubet a déclaré attendre les résultats de l’enquête menée par son ministère. Elle s’est finalement ralliée ce mardi à l’idée que le collège Arthur-Rimbaud n’était pas un échec. “Il y a eu un suivi de l’élève, elle a été entendue à plusieurs reprises par les équipes pédagogiques avant le drame survenu”, croit le ministre. Regrettant « une tragédie pour nous tous », elle a soutenu l’exclusion pure et simple des étudiants incriminés dans l’attentat, plusieurs d’entre eux ayant également été inculpés.
Quant au contexte de l’attaque, elle a réitéré que l’enquête avait mis en lumière le rôle des réseaux sociaux, via des comptes dits « fisha » qui visent à dénoncer les jeunes filles via des images dégradantes. Interrogé sur un aspect religieux, mis en avant par la famille de Samara, le ministre l’a relativisé sans l’exclure : « Il y a certes un contexte communautaire mais […] cela a sans doute été accentué par les images véhiculées sur ce compte fisha.
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