jusqu’à cinq ans requis – .

jusqu’à cinq ans requis – .
jusqu’à cinq ans requis – .

gdes canons à cylindre qui font sensation entre les barreaux des immeubles ; des liasses de billets et des armes à feu exposées ; mode de vie sans rapport avec les revenus déclarés ; des « nounous » surveillant les médicaments stockés dans des malles dans leur appartement contre rémunération ; un convoi de résine de cannabis abandonné attirant l’attention sur le quartier ; des suspects trahis par leur ADN laissé sur une ceinture de sécurité, un volant ou une poignée de porte niant même la preuve de leur présence sur les lieux des prélèvements ; Balance; des belvédères aux entrées du quartier rendant quasiment impossible une surveillance policière discrète ; “les mineurs de charbon” [vendeur NDLR] et les ravitailleurs au travail ; techniques d’enquête dynamiques avec écoutes téléphoniques, sonorisation des véhicules et des appartements, etc.

Si tous les ingrédients sont réunis pour le scénario palpitant et plein d’action d’une série sur le trafic de drogue, il ne s’agit pas d’une fiction mais de faits bien réels. Sept prévenus, dont un détenu, âgé de 23 à 48 ans, ont été jugés ce lundi 29 avril 2024 par le tribunal correctionnel de Bordeaux dans le cadre d’un trafic de stupéfiants touchant le quartier des Aubiers à Bordeaux.

144 kilos de drogue

Tout commence par un déclenchement d’alarme dans une entreprise de Bruges, le 7 septembre 2021 vers 19 heures. Lorsqu’une patrouille arrive, il n’y a pas de cambrioleurs mais une voiture et une camionnette. En escaladant un portail, leurs deux occupants s’enfuient. Une forte odeur de cannabis se dégage du véhicule utilitaire. Et pour cause : il contient 144 kilos de résine de cannabis distribués dans des sacs poubelles ou en toile !

Dix mois plus tard, les enquêteurs de la police judiciaire et de son antenne Ofast (office anti-stupéfiants) retracent la piste du « réseau Place Ginette-Neveu », démantelé en juillet 2022. Un trafic qui ne leur paraît pourtant pas pyramidal mais plutôt organisés « en tuyaux d’orgue », chacun tenant son point de vente face à des approvisionnements opportunistes. Deux frères figurent parmi les inculpés.

Le procureur adjoint, David Arnault, n’a pas été convaincu par les dénégations des deux côtés dans ce trafic « où il y a des armes, des nounous, des fournisseurs, des grossistes, des chefs de petites mains qui ensuite vendent dans la rue, avec des auteurs qui ont la capacité financière ». pour faire rentrer 144 kilos de drogue estimés à plus de 300 000 euros.

Il a requis cinq ans contre celui qui semble occuper un poste supérieur, surnommé « le général ». Le magistrat a requis quatre ans de prison contre les deux frères, dont le propriétaire de la camionnette. Ce dernier a toutefois assuré s’être fait voler le véhicule le 7 septembre dernier alors qu’il jouait au football. Il n’a cependant pas porté plainte et personne ne l’a vu au stade ce soir-là. Deux ans de probation pour la nounou et des peines mixtes pour les autres complètent les réquisitions auxquelles les avocats de la défense répondent par des demandes de mise en liberté.

“On conjecture, on calcule, on dilue, on élève les jeunes au rang de tête de réseau, on leur donne une profondeur qu’ils n’ont pas à travers l’ombre portée par les écoutes”, résume M.e Alexandre Novion, l’un des avocats de la défense. « Mais ce n’est pas parce que nous avons des difficultés à obtenir des preuves matérielles que nous devons en éviter la nécessité. » La décision a été prise en délibéré.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Un champ de fraises pour faire campagne, la guerre aux scooters à Montauban… les indiscrétions du jour dans le Tarn-et-Garonne
NEXT League of Legends, Mario Kart, Super Smash Bros… le Gap Good Game fait son grand retour