Le Brésil « espère » participer à la conférence de Bürgenstock

Publié le 30 avril 2024 à 17h52 / Modifié le 30 avril 2024 à 17h52

Les invitations pour le sommet du Bürgenstock sont en route, Berne l’annoncera en fin de semaine. La liste des invités devrait compter une centaine d’États. Les Européens et plus largement le camp « occidental » sont gagnés. Du côté du Sud, “tous les signaux sont positifs” a indiqué Ignazio Cassis lors d’une conférence de presse à Soleure avec son homologue brésilien Mauro Luiz Ieker Vieira. Le Conseil fédéral a donc l’intention d’inviter Luiz Inacio Lula da Silva, a expliqué le ministre brésilien des Affaires étrangères. Et viendra-t-il ? «Je l’espère», répond-il. Le Brésil soutient tous les efforts de paix. L’objectif est d’avoir les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) à la table.

L’« axe Moscou-Pékin », comme on l’appelle désormais, résiste pourtant. La grande question n’est pas tant de la participation de la Russie – Moscou ayant déjà dit tout le mal qu’elle pense de cette initiative d’origine ukrainienne – mais de savoir si elle sera toujours invitée et quand. Cela pourrait être plus tard, lors d’une deuxième conférence. Cette participation est une condition pour Pékin. Berne enverra-t-elle encore une invitation à Vladimir Poutine cette semaine ? “Il est clair que la Russie doit être associée à l’effort de paix”, répond Ignazio Cassis. Nous discutons toujours du processus nécessaire pour y parvenir et du moment où le faire.

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