« Des centaines d’enfants, de femmes et d’hommes de Haute-Garonne pourront dire « j’y étais »

Comment s’est fait le choix de ces six athlètes porte-flammes ?

Je suis extrêmement fier de nos porteurs de flamme du Haut-Garonne. Je suis aussi très content pour eux ! Ils vivront un moment inoubliable et incarneront la Haute-Garonne, leur sport, nos valeurs communes. Les trois femmes et trois hommes que nous dévoilons aujourd’hui représentent ces valeurs d’égalité, d’excellence sportive haut-garonnaise et de dépassement de soi. Nous avons choisi des athlètes de haut niveau, à parts égales entre femmes et hommes, avec des athlètes olympiques et paralympiques.

Avez-vous subi des refus de la part des sportifs ?
C’est plutôt l’enthousiasme qui règne pour participer à cet événement unique. Nos six porteurs ont relevé ce défi avec beaucoup d’humilité, d’enthousiasme et de fierté. Je les remercie pour cela. Porter la flamme restera dans leur mémoire comme dans celle de toutes les Haut-Garonnaises et de tous les Haut-Garonnais. Certains athlètes étaient en effet occupés par des obligations sportives, parfois à l’étranger, ou préféraient rester concentrés sur leur préparation aux Jeux, un choix que l’on comprend parfaitement.

Où pourrons-nous les voir ?

Nos porteurs seront principalement mobilisés sur les étapes de Toulouse, Colomiers et Muret. Mais j’invite tous ceux qui le peuvent à participer à la célébration dans les sept communes de Haute-Garonne qui verra passer la flamme ! Nous accueillerons le centre des relais à l’Hôtel du Département, où se retrouveront la cinquantaine de porteurs prévus sur le parcours toulousain.

Qui sont les 24 anonymes sélectionnés par le Conseil départemental pour participer à la haie d’honneur à Ernest-Wallon ?
Le moment historique de l’allumage de la vasque olympique appartient à tous les Haut-Garonnais. Nous avons voulu qu’il soit partagé par des héros du quotidien, des gens « ordinaires » qui accomplissent des choses « extraordinaires » et contribuent au vivre ensemble en Haute-Garonne. Nous avons choisi des citoyens, des bénévoles d’associations, des pompiers, des sportifs amateurs, qui chaque jour donnent de leur temps, de leur énergie, pour les autres. Eux aussi nous rendent fiers.

Si Toulouse a les moyens de s’organiser, comment Luchon et Rieux-Volvestre peuvent-ils le faire ?

Une fois de plus l’enthousiasme est au rendez-vous et les communautés ne manquent pas d’idées. Le conseil départemental les assiste dans l’organisation et la logistique, en étroite collaboration avec Paris 2024 et les services de l’État sur les aspects sécuritaires. Tout le monde est pleinement mobilisé pour faire de la fête un succès, dans toute la Haute-Garonne.

Les aidez-vous en matière de sécurité ? Financièrement pour l’organisation ?

La sécurisation des itinéraires est une priorité. Outre le repérage commun, les communes sont autonomes avec leur police municipale, mais elles s’appuient également sur les forces de sécurité locales, de gendarmerie ou de police, sans oublier la préfecture, qui gère la sécurité des grands événements. Les pompiers du service départemental d’incendie et de secours sont également mobilisés pour garantir la sérénité de cette belle fête populaire.

Comment faire en sorte que les spectateurs ne se focalisent pas sur Toulouse ?
Toutes les communes se sont mobilisées pour faire du passage de la flamme dans leur commune un moment unique et festif qui rassemblera, j’en suis sûr, les spectateurs tout au long du parcours. Je discute avec des maires, des sportifs, des associations, tous me disent que les habitants des communes que je traverse attendent cet événement avec impatience et envie. Pour nous tous, il s’agit véritablement d’un événement populaire qui dépasse le goût du sport. Cent ans après les derniers Jeux Olympiques d’été en France, je suis très heureuse que grâce au Conseil Départemental, des centaines d’enfants, de femmes et d’hommes de Haute-Garonne puissent dire « j’y étais » !