exaspéré, ce Manchois écrit au Premier ministre

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Par Jean-Philippe Massieu
Publié le

28 avril 24 à 12h12

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Jean-Pierre Massieu, 76 ans, est ancien agent de la protection civile à la préfecture deIndre-et-Loirenotamment en charge de gestion des inondations Et protection des populations.

Des revenus pour vivre Val de Saire (dont il est originaire) pour son retraiteil se bat depuis des années « pour soutenir maires ruraux et résidents face à l’inaction persistante » sur le maintien des « flux non étatiques ».

Des communautés petites et impuissantes

« Il serait urgent que le parlementaires repensez-le législation sur le maintien de flux non étatiques, actuellement inadaptés», a-t-il déploré dans nos colonnes de 2021. Il vient d’écrire au Premier ministre Gabriel Attal.

Malgré la motivation qui vous anime et le fameux leitmotiv adressé à vos ministres lors de votre nomination au poste de Premier ministre : « Je veux de l’action, des résultats ». A ce jour, malheureusement, la population n’a constaté aucune amélioration depuis mes dernières interventions en date du 16 janvier et du 29 février 2024 faisant état de l’inaction de la classe politique sur le non-entretien des cours d’eau non étatiques traversés par les terres maraîchères.

Jean-Pierre Massieu

« Depuis des années, les maires des petites communes rurales – de 300 à 800 habitants – sont impuissants à faire respecter la législation en vigueur. »

Il exhorte le premier ministre à « vraiment écoute les français Et légiférer rapidement pour que l’action soit efficace sur le terrain […]. Il serait urgent que le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires agisse en connaissance de cause pour modifier le texte de la loi n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles ( MAPTAM), en faveur des maires ruraux », qui gèrent tout seuls ou presque, en tout cas sans services municipaux adaptés.

« Dans tous les cas, le non-entretien des cours d’eau non étatiques et des cours d’eau domaniales continue de susciter des tensions au sein des populations rurales de la Manche et de la région. Nord (NDLR et pas seulement), notamment en matière d’envasement. Il est rappelé que le cultures intensives encouragé par le gouvernement en années 1950 (NDLR mais aussi l’artificialisation des sols) ont intensifié le ruissellement et l’entraînement des particules du sol, d’où l’augmentation systématique de l’envasement des cours d’eau. Autrefois, cet envasement n’était pas si rapide avec les prairies, ce qui permettait aux routiers municipaux (nombreux à l’époque) d’effectuer l’entretien régulier des ruisseaux et des fossés. En outre, les haies ont été abattues pour augmenter les superficies de terres arables et de nombreux abreuvoirs enterrés ont été supprimés, alors qu’ils étaient utiles pour se protéger contre les ravageurs. inondations », explique Jean-Pierre Massieu qui craint que « la plus grande expression de protestation soit certainement dans le urnes comme le dernières élections législativesoù l’abstention était supérieure à 50% dans le canton du Val de Saire. »

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