ce qui s’est réellement passé dans la soirée

« Désolé messieurs, impossible de dépasser, s’il vous plaît sortez de l’autre côté… » Après le coup de sifflet final du match SUA/BO, vers 22h50, les centaines de spectateurs qui suivaient le match depuis la tribune de la Ferrasse n’ont pas pu repartir. le stade Armandie, et invité à la place à évacuer vers l’avenue Jean-Bru. Toutes les loges ont d’ailleurs été vidées de leurs occupants de force, un intervenant demandant au public de quitter rapidement l’enceinte sportive. Que s’est-il passé, pourquoi cette interdiction de sortir par l’accès principal au stade d’Agen ?

Engin explosif sous la tribune Lacroix ?

Selon nos informations, dans la soirée, un appel téléphonique a été passé au commissariat par un inconnu, ce dernier affirmant qu’un engin explosif avait été placé sous la tribune Lacroix. Le match Agen/Biarritz avait débuté il y a 30 minutes, et la tribune était alors pleine de plusieurs centaines de spectateurs.

Il y a eu un émoi parmi les policiers, qui ont immédiatement envoyé des équipes pour inspecter soigneusement les lieux, le plus discrètement possible afin de ne pas semer la panique parmi les spectateurs. Les investigations se sont poursuivies à la mi-temps. Par coïncidence, toutes les forces de sécurité étaient présentes au stade Armandie le 25 avril, dont le préfet du Lot-et-Garonne, le directeur de la police nationale ou encore le procureur de la République. Le maire d’Agen était évidemment dans les tribunes, et une cellule de crise a immédiatement été organisée dans un box de la tribune Ferrasse.

Évacuation en douceur

Les fouilles ont été très minutieuses, elles se sont poursuivies durant la seconde période, et le doute a été rapidement levé : pas de bombe, seulement du vent… Les autorités ont donc décidé de ne pas interrompre la manifestation sportive, même si la surveillance est restée active jusqu’au coup de sifflet final. A 22h50 pourtant, les consignes étaient claires : évacuation en douceur du stade Armandie, et neutralisation des abords de la tribune Lacroix par mesure de sécurité.

La police a poursuivi ses investigations, confirmant que cette alerte était un sombre canular. Toutefois, l’enquête se poursuit, notamment pour identifier l’auteur de cet appel malveillant.