Meuse. Nettoyé, l’Ossuaire de Douaumont retrouve son éclat d’origine

Meuse. Nettoyé, l’Ossuaire de Douaumont retrouve son éclat d’origine
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Un long bras rouge articulé descend lentement du sommet de la tour de l’Ossuaire de Douaumont jusqu’à sa base. Alors que les vacances scolaires battent leur plein, de nombreux touristes qui visitent la nécropole nationale assistent à ce ballet mécanique le nez en l’air. Depuis lundi, l’entreprise Varnerot, spécialisée dans les travaux de pierre de taille, a entrepris des travaux de nettoyage de l’édifice emblématique érigé entre 1920 et 1932 à la mémoire des soldats français et allemands morts en 1916 lors de la bataille de Verdun.

La pollution en cause

Maintenance qui nécessite l’utilisation d’un camion grue de 65 mètres équipé d’une nacelle guidée par un opérateur sur laquelle intervient un agent avec un nettoyeur haute pression. «Nous pulvérisons un biocide», explique Samuel Varnerot, un produit qui permet de nettoyer la pierre des algues, des lichens ou, dans ce cas précis, des particules de pollution.

Car si l’Ossuaire est si noir depuis plusieurs mois, c’est bien à cause de la pollution atmosphérique qui s’accroche à la pierre. « Les pierres de Génicourt utilisées sont assez brocartées et rustiques, elles retiennent donc particulièrement bien la pollution contrairement aux parements lisses. » C’est pourquoi ce sont les sommets des coupoles qui sont les plus touchés, les particules ruisselant plus facilement sur les parties verticales.

Un mois et demi de travail

Une fois le produit appliqué, il faudra rincer à nouveau le monument à l’eau, puis réparer les joints qui pourraient être endommagés. Deux ou trois pierres restent à changer, des éclats sur les portes en béton teinté sont à réparer. C’est pourquoi l’entreprise Varnerot table sur un mois et demi de travaux. Un bricolage à côté du grand chantier de rénovation qui avait été entrepris par lui entre 2010 et 2014 et qui avait nécessité la pose d’échafaudages.

la difficulté réside dans la montée de l’eau jusqu’à une hauteur de 47 m. Pour cela, Varnerot a apporté sur place une cuve de 15 000 litres et un surpresseur.

Coût global du projet : 95 000 €. Le prix à payer pour que le bâtiment soit resplendissant le jour du passage de la flamme olympique le 29 juin sous les caméras du monde entier.

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