le gouvernement interrogé sur la flambée des prix de la viande

Malgré les mesures gouvernementales, la flambée des prix de la viande rouge se poursuit, constate Al-Akhbarqui consacre un article à ce sujet ce mardi 23 avril 2024.

Le groupe des députés du Parti du progrès et du socialisme (PPS, opposition) à la Chambre des représentants dénonce un «épidémie sans précédent» les prix et exhorte le gouvernement à intervenir, notamment à l’approche de la saison estivale.

Dans une question écrite adressée au ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, la députée PPS Nadia Touhami souligne que les prix des viandes, dont les viandes rouges, connaissent actuellement une hausse sans précédent, alors que le gouvernement a décidé plusieurs mesures, afin de faciliter leur importation, relais Al-Akhbar.

Dans sa question écrite, la députée a indiqué que les mesures prises par l’exécutif visaient à «faire face aux conséquences de la baisse de l’offre locale due à la sécheresse», qui se manifeste «par la baisse du nombre de têtes destinées à l’abattage“, aussi “en milieu urbain qu’en milieu rural« .

Citant des statistiques, le député a décrit l’évolution des prix de la viande.

Selon l’élu de la nation, la viande de mouton se vend à 120 dirhams le kilo, et la viande de bœuf à 90 dirhams le kilo.

Le député a exclu la possibilité d’une baisse des prix dans les semaines à venir, notamment pour la viande ovine, à l’approche de l’Aïd Al-Adha.

“Malgré les mesures gouvernementales, comme l’exonération de TVA et la poursuite du soutien aux opérations d’importation, nous craignons que cette hausse des prix se poursuive, notamment pendant la saison estivale, marquée par plusieurs célébrations organisées par les familles marocaines.», a écrit le député, tout en appelant l’Exécutif à introduire des mesures urgentes pour garantir la stabilité des prix.

“L’Exécutif entend doubler le nombre de moutons importés pour l’Aïd al-Adha cette année», a déclaré Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, lors d’un point presse, à l’issue de la réunion hebdomadaire du Conseil de gouvernement, tout en précisant que l’Exécutif envisageait actuellement d’importer 600 000 moutons, un chiffre «susceptible d’être révisé à la hausse« .