Un journaliste de La Voix du Nord visé par une enquête de la DGSI et suspendu par la direction du journal pour avoir «panique provoquée par les punaises de lit» ? C’est ce que suggère, révèle une vidéo venue de Russie et sous-titrée en français. Indiquer. “Non, le rédacteur en chef de La Voix du Nord n’a suspendu aucun journaliste», dément Stéphanie Zorn, rédactrice en chef.
La Voix du Nord également citée pour « faire croire qu’il n’y a pas de liberté de la presse »
Cette séquence de moins d’une minute plagie les codes graphiques de BFMTV, citent des journalistes de la chaîne d’information, de France 3 et donc de La Voix du Nord. Elle a été partagée le 12 avril sur la chaîne russe Telegram qui compte plus de 20 000 abonnés. Puis sur “chaînes de propagande pro-russes», ajoute Le Point. Selon l’hebdomadaire, l’objectif est de «faire croire qu’il n’y a pas de liberté de presse ni d’expression en France« .
Contacté par Le Point, Marc-Olivier Fogiel, directeur général de BFM, explique que «les services juridiques d’Altice (le propriétaire de la chaîne, ndlr) engageront les actions judiciaires appropriées« . C’est également le cas de La Voix du Nord.
A Arras, des punaises de lit mais pas d’hôpital fermé
L’hôpital d’Arras, comme l’écrit La Voix du Nord dans la matinée du mardi 9 avril, a suspendu les admissions dans son service d’urgence après qu’un patient infesté de punaises de lit s’est présenté dans les locaux. Après la visite d’une entreprise spécialisée dans la désinfection et un nettoyage complet des urgences, le service a pu reprendre un fonctionnement normal à partir de mercredi à 1h du matin.
Durant ces 14 heures de perturbation, les urgences non vitales ont été orientées vers d’autres établissements de santé, mais l’hôpital d’Arras a continué à prendre en charge les urgences vitales, pédiatriques et gynécologiques (ces deux dernières étant situées dans un autre lieu).
