Les enfants de la maternelle en Estrie plus vulnérables qu’ailleurs au Québec ? – .

Les enfants de la maternelle en Estrie plus vulnérables qu’ailleurs au Québec ? – .
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Dans le réseau local de services (RSL) de la Haute-Yamaska, on constate que les enfants sont particulièrement vulnérables dans deux catégories, soit la maturité affective (taux de 14,7 % contre 11,7 % pour le reste du Québec) et les aptitudes sociales (13,9 % contre 10,6 %). %).

Parmi les enfants du territoire ayant fréquenté la maternelle en 2022, 54 % étaient des garçons et environ un enfant sur dix ne fréquentait pas un service de garde du réseau de services local de la Haute-Yamaska.

En matière de santé physique et de bien-être, les enfants sont légèrement plus vulnérables en Estrie à 11,6 % contrairement à 10,3 % pour la province.

Les troubles cognitifs et du développement du langage sont également un peu plus élevés en Estrie (13,3 % contre 12,1 %). À l’inverse, les domaines des compétences en communication et des connaissances générales sont nettement inférieurs à ceux de l’ensemble du Québec à 9,8 % contre 11,5 %.

Il existe également des sous-groupes qui ont été analysés parmi les jeunes présentant des vulnérabilités afin de connaître leurs caractéristiques. Les résultats démontrent que dans le RSL de la Haute-Yamaska, 40,7 % des enfants (4 sur 10) sont vulnérables dans au moins un secteur identifié, ce qui est statistiquement plus élevé lorsqu’on le compare à l’ensemble du Québec (35,6 %).

La proportion de vulnérabilité est également plus élevée chez les enfants de moins de 6 ans (32,2% contre 28,7% ailleurs).

Toujours dans le RSL de la Haute-Yamaska, les enfants n’ayant pas fréquenté les services de garde avant la maternelle de façon régulière présentent également des caractéristiques vulnérables à 46,6 %.

Méthodologie

L’enquête a été réalisée en Estrie en 2022 auprès de 316 enseignants qui ont rempli un questionnaire comprenant 103 questions auprès de 4 676 enfants répartis dans 146 écoles différentes entre les mois de février et mai.

« Les enfants de 0 à 5 ans représentent 5,6 % de la population estrienne, mais ils représentent 100 % de notre avenir », mentionne Éric Martineau, agent de planification, de programmation et de recherche en santé publique au CIUSSE-CHUS de l’Estrie.

Pour le réseau de services locaux (RSL) de la Haute-Yamaska, environ 960 enfants sont inscrits à la maternelle de cinq ans.

« L’Instrument de développement de la petite enfance (IMDPE) est un outil utilisé depuis 30 ans […] C’est un outil de groupe et il évalue la tendance dans un groupe», explique Patrick Castonguay, équipe de surveillance à la Direction de la santé publique de l’Estrie.

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Patrick Castonguay, qui fait partie de l’équipe de surveillance de la Direction de santé publique de l’Estrie, présente les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) concernant les enfants de la maternelle en Estrie. Il comporte un tourbillon de vent pour lever la main si le public a une question ! (Catherine Trudeau/La Voix de l’Est)

Les enfants ont été évalués dans cinq domaines différents : la santé physique et le bien-être, la maturité émotionnelle, les compétences sociales, le développement cognitif et langagier et enfin les capacités de communication et les connaissances générales.

Les enfants vivant dans les réserves autochtones, les enfants appartenant à des commissions scolaires cries ou fédérales, ceux vivant au Nunavik ou à la Baie James et les enfants handicapés ou ayant des difficultés d’apprentissage ont été exclus.

« Il ne faut pas oublier que les questionnaires sont remplis sur les perceptions des enseignants. Ce ne sont pas des données qui reposent sur des faits objectifs, mais ce sont des perceptions de l’enseignant », ajoute M. Castonguay.

Diffusion des résultats de l’EQDEM

La Table de consultation de la petite enfance, M. Martineau, a décidé d’organiser une journée pour dévoiler les résultats du sondage réalisé en 2022 au Castel de Granby, ce jeudi.

Plusieurs acteurs du secteur de la petite enfance étaient présents pour cette deuxième édition. Que ce soit du milieu communautaire, des Centres de la petite enfance, du niveau municipal, du Service de police ou même de la municipalité, tout le monde s’est réuni pour contribuer à faire une différence dans la vie des enfants.

« Pour nous, c’était l’occasion d’aller un peu plus loin. Nous aurions pu simplement prendre une heure de notre temps pour présenter les résultats, mais pour nous, c’est un prétexte pour nous réunir pour travailler pour demain », mentionne Claudine Leroux, présidente de la Table de concertation Petite-enfance et directrice de la Granby et maison familiale de la région.

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Claudine Leroux, présidente de la Table de concertation petite enfance, estime que « la force de l’ensemble est importante ». La journée de diffusion et d’appropriation des données de l’EQDEM en Haute-Yamaska ​​​​est « une façon de travailler ensemble ». (Catherine Trudeau/La Voix de l’Est)

Mme Leroux affirme qu’il faut être réaliste suite aux chiffres qui ont été présentés pour la Haute-Yamaska ​​et l’Estrie.

« C’est inquiétant, il faut se pencher là-dessus et il faut continuer à travailler. Nous ne devons pas considérer cela comme un signal d’alarme, mais nous devons empêcher que le montant ne baisse davantage. Nous avons encore du travail à faire et nous continuerons à le faire.

La journée a également été consacrée à des ateliers pour mettre en place des idées pour mieux aider les enfants en situation de vulnérabilité.

Un prochain événement aura lieu à l’automne afin d’établir un plan de match suite aux résultats dévoilés jeudi.

 
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