– Un grand LHC met fin à l’invincibilité de Zurich
Poussé par son public, le LHC a infligé aux ZSC Lions leur première défaite des play-offs jeudi (4-2, 1-1 dans la série). L’égalisation dans cette finale est bien méritée pour les hommes de Geoff Ward.
Publié aujourd’hui à 22h32
Tim Bozon a inscrit le deuxième but des Vaudois.
BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO
Fantastique LHC ! Grâce à une performance exceptionnelle devant son public jeudi, il a mis fin à l’invincibilité des Zurich Lions pour égaliser dans cette finale des barrages de la Ligue nationale (4-2, 1-1 dans la série). La réussite des hommes de Geoff Ward ne doit rien au hasard puisqu’ils ont été dominants pendant la majeure partie du match.
Pourtant, tout a très mal commencé pour les Lions vaudois qui ont connu un retard à leur titularisation, malgré le retour de Christian Djoos (malade mardi). Était-ce dû à la pression inhérente au caractère historique de ce duel ou à la cage récalcitrante qui a retardé de quelques minutes la sortie de la rondelle ? Quoi qu’il en soit, Sven Andrighetto (4e, 0-1) s’est moqué d’Andrea Glauser dans la zone défensive avant de trouver la lucarne de Connor Hughes pour ouvrir le score. L’équipe de Marc Crawford a ensuite failli planter le deuxième.
Damien Riat libère les arènes vaudoises
La dynamique de cet Acte II a changé lorsque Michael Raffl est allé mettre une grosse charge sur Mikko Lehtonen au arrondi. Lausanne a récupéré la rondelle et l’attaquant autrichien (8e, 1-1) était à la conclusion d’une superbe triangulation du troisième bloc. Explosion de joie dans une arène vaudoise en ébullition.
L’atmosphère n’a fait qu’augmenter à mesure que la domination du LHC s’accentuait. Il a parfois acculé son adversaire dans sa zone défensive mais il s’est toujours heurté à un Simon Hrubec dans les grands soirs, quand il n’a pas été sauvé par son montant (26e, Rochette). Lausanne s’est finalement recomposé sur une frappe précise et imparable de Tim Bozon (38e, 2-1), l’ailier du troisième ligne, au terme d’une action de break.
Mais Zurich n’est pas une machine à gagner pour rien. Il a suffi d’un avantage numérique pour égaliser en début de dernière période par Andrighetto (43e, 2-2), encore servi par Malgin. S’ensuit un moment fort zurichois qui se termine par le succès décisif de Damien Riat (51e, 3-2).
Grâce à un peu de réussite (poteau de Riedi) mais surtout à un immense courage, Lausanne a tenu bon jusqu’à ce que Raffl classe l’affaire en avantage numérique (58e, 4-2). Tout recommence avant l’acte III samedi à la Swiss Life Arena (20h).
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