Chaque soir, le Répit Basse-Ville hébergeait 125 personnes en situation d’itinérance. Pendant quelques mois, ils vont devoir trouver une autre solution pour passer la nuit au chaud.
Plusieurs d’entre eux se sont rassemblés pour dénoncer la situation jeudi après-midi. Beaucoup étaient émus lors des discours sur l’importance de la ressource. « Nous avons besoin de soutien, nous avons besoin de répit », ont-ils crié. Une centaine de personnes ont participé au rassemblement.
Soutien au Répit Basse-Ville Aide aux sans-abri du Québec (RAIIQ) (Jocelyn Riendeau/Le Soleil)
La fermeture temporaire a été annoncée en début de semaine. Le répit de jour, situé dans l’église Saint-Roch, prévoit rouvrir ses portes à la fin mai. Aucune date n’est toutefois prévue pour la réouverture du répit nocturne.
Selon Odette Gagnon, coordonnatrice clinique du répit, 1,8 million de dollars supplémentaires seraient nécessaires pour maintenir les deux lieux de répit ouverts à l’année.
Rejoint par Le soleil, le CIUSSS de la Capitale-Nationale, responsable du Répit Basse-Ville, n’a pas fermé la porte à une augmentation du financement. Mercredi, la direction a rencontré la ville de Québec pour discuter de solutions.
« Considérant la complexité du phénomène de l’itinérance, la demande continue d’augmenter de façon significative en services de répit. C’est dans ce contexte que le CIUSSS de la Capitale-Nationale, la Ville de Québec et les organismes communautaires poursuivent leurs travaux pour déployer une offre de répit structurante », affirme Mélanie Otis, porte-parole du CIUSSS de la Capitale. -National.
Sur place, plusieurs acteurs du milieu politique ont pris la parole pour interpeller le gouvernement.
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