environ un million et demi de terres à déminer pour un coût de 13 milliards FCFA (gouverneur) – Agence de presse sénégalaise – .

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Ziguinchor, 17 avril (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, a révélé mercredi qu’il reste à déminer en Casamance, environ un million et demi de mètres carrés de terrain, pour un coût de 13 milliards de francs CFA.

« Nous avons un million et demi de mètres carrés de terrain à défricher en Casamance. Pour ce faire, il faut au moins 13 milliards de francs CFA», a indiqué le chef de l’exécutif régional.

Mor Talla Tine s’exprimait en marge d’un comité de développement régional axé sur l’amplification des actions de déminage et le retour des populations, « longtemps victimes du conflit » en Casamance.

Cette réunion avait également pour objectif de faire le point sur le plan d’action du comité de coordination et de suivi des interventions dans la région de Ziguinchor, élaboré en 2023.

Organisée par l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), la rencontre a enregistré la présence d’élus locaux, de représentants de projets et programmes et d’organisations communautaires de base.

“Pour atteindre cet objectif de renforcement des actions de déminage mais aussi de retour et de réinsertion des populations, nous avons jugé opportun de mettre en place un comité régional de suivi, d’harmonisation et de coordination des interventions en matière de déminage et de réinsertion socio-économique des populations”, expliqua Mor Talla Tine.

Il a invité les pays amis du Sénégal à venir soutenir ce déminage humanitaire, à travers l’apport de ressources supplémentaires.

« Si on prend le cas du déminage humanitaire, on se rend compte qu’il y a des efforts qui ont été faits par l’Etat. Mais ce déminage humanitaire nécessite beaucoup de moyens financiers. Et c’est le lieu pour nous d’inviter les pays amis du Sénégal à venir soutenir ce déminage humanitaire, à travers l’apport de moyens supplémentaires », a-t-il insisté.

Il estime que le conflit lié à la rébellion du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) connaît actuellement « une accalmie ».

« Depuis très longtemps, nous n’avons enregistré aucun vol ni aucune attaque armée. Il y a aussi une volonté des parties d’avancer définitivement vers la paix », a-t-il déclaré.

Il pense que c’est « ce qui a justifié la signature de l’accord de Mongone, précédé de celui de Bissau et les appels qui ont été lancés vers les autres factions pour qu’ensemble nous puissions œuvrer pour que cette paix soit définitive ».

Le Directeur Général de l’ANRAC, Ansou Sané considère que ce CRD est « une activité très importante dans le cadre de la coordination du pilotage et de l’harmonisation des interventions des acteurs engagés à accompagner l’État du Sénégal dans le processus de paix, notamment dans la réintégration socio-économique et le déminage ».

« Suite à l’accalmie constatée en Casamance », a-t-il déclaré, « les populations ont exprimé leur aspiration à retourner dans leurs localités ».

Il souligne que « pour accompagner ces populations, l’État du Sénégal a créé les conditions de sécurité ».

« Ce cadre de coordination régionale permet de créer un tableau de bord et d’avoir une visibilité sur tout ce qui se fait pour les populations », a expliqué Ansou Sané.

Il a rappelé que le cadre de coordination régionale a été mis en place avec une feuille de route d’un coût de 15 milliards FCFA. Il précise que 13 milliards sont consacrés au volet déminage et deux milliards au volet réinsertion socio-économique.

“Il s’agit aujourd’hui d’évaluer le travail qui a été réalisé depuis l’année dernière et de pouvoir fixer les priorités pour l’année 2024”, a ajouté Ansou Sané.

MNF/ASG/AB

 
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