La CGEM pleinement mobilisée pour accompagner les chefs d’entreprises belges à s’implanter au Maroc (M. Alj) – .

La CGEM pleinement mobilisée pour accompagner les chefs d’entreprises belges à s’implanter au Maroc (M. Alj) – .
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Mardi 16 avril 2024 à 18h45

Casablanca – Le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) a affirmé, mardi à Casablanca, que le Patronat est pleinement mobilisé pour accompagner les chefs d’entreprise belges à s’implanter au Maroc.

S’exprimant lors d’une réunion économique maroco-belge, initiée dans le cadre de la tenue de la 3ème session de la Commission mixte de haut partenariat maroco-belge, M. Alj a souligné que “la coopération économique entre nos deux pays repose sur des fondamentaux solides”.

“Au-delà de la volonté et du cadre politique, il existe un réseau important d’entreprises belges au Maroc dans divers secteurs stratégiques”, a-t-il poursuivi.

Le président de la CGEM a également rappelé que les échanges commerciaux maroco-belges représentaient 2,5 milliards de dirhams (milliards de dirhams) en 2023.

“Nous gagnerions à développer ces échanges, mais nous gagnerions aussi et surtout à promouvoir davantage les investissements entre les entreprises marocaines et belges”, a recommandé le président du syndicat patronal.

Par ailleurs, M. Alj a noté que la convergence entre l’expertise technologique belge dans les énergies renouvelables et l’expérience marocaine dans l’énergie solaire et éolienne, pourrait déboucher sur des projets intéressants en matière de production, de stockage et d’exportation d’énergie propre et abordable.

Il s’agit d’un défi majeur dans un contexte de choc énergétique et à l’heure où l’économie mondiale est appelée à se décarboner, a-t-il noté, invitant les entreprises belges à explorer et à bénéficier pleinement des mesures mises en œuvre. lieu dans le cadre de l’offre d’hydrogène vert récemment publiée par le Maroc.

De son côté, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a souligné l’engagement du gouvernement à renforcer la coopération avec la Belgique, soulignant la nécessité pour les deux pays d’avancer ensemble face aux défis. crises mondiales

Parallèlement, M. Mezzour a mis en avant le potentiel économique du Maroc, qui se distingue par des investissements massifs dans les infrastructures, une ouverture économique et une attractivité pour les investisseurs internationaux.

Il a également vanté les atouts du Royaume, notamment son potentiel en matière de sécurité énergétique grâce aux énergies renouvelables.

Dans son discours, la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a mis l’accent sur la stratégie énergétique, le développement durable et l’expansion des filières comme l’hydrogène et ses dérivés.

Elle a appelé à une collaboration entre le Maroc et la Belgique pour créer un hub énergétique et commercial, soulignant l’importance des investissements dans les infrastructures de connexion entre les deux marchés à partir de 2024.

Insistant sur l’impératif d’accélérer les investissements dans les énergies renouvelables, les réseaux et la valorisation des déchets, Mme Benali a évoqué des projets structurants tels que la feuille de route gazière et le développement des infrastructures dans les provinces du sud du Maroc.

Par ailleurs, le ministre a demandé l’engagement du secteur privé marocain et belge, notant la possibilité pour les entreprises d’accéder à des projets matures, bancables et totalement sans risque.

Mme Benali a insisté sur l’importance d’investir dans la transition énergétique, avec une estimation de plus d’un milliard d’euros par an, qui offre un potentiel d’investissement pour le secteur privé belge et marocain.

De son côté, le ministre délégué chargé de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, Mohcine Jazouli, a mis l’accent sur les différents atouts dont dispose le Maroc, notamment la stabilité, la continuité des politiques publiques, outre une population jeune et des infrastructures de classe mondiale. .

Il a également évoqué la refonte de la charte des investissements, qui constitue aujourd’hui un système permettant à tout investisseur de venir au Maroc et d’être parfaitement rassuré sur le cadre dans lequel il investira.

Cette charte, a expliqué le ministre, repose sur trois piliers principaux liés à la gouvernance des investissements, au business plan et à tous les avantages dont peuvent bénéficier les investisseurs.

Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, le Premier ministre belge, Alexandre De Croo, l’ambassadeur du Maroc en Belgique, Mohamed Ameur, l’ambassadeur de Belgique à Rabat, Véronique Petit, la présidente du Comité ont pris part à cette réunion. La directrice du SPF Affaires étrangères, Théodora Gentzis, le directeur général de l’Agence marocaine pour le développement des investissements et des exportations (AMDIE), Ali Seddiki, ainsi que plusieurs membres du monde des affaires marocain et belge.

Arrivé dimanche soir à Rabat à la tête d’une importante délégation composée des ministres belges de l’Intérieur, des Affaires étrangères, de la Justice et de l’Asile et Migration, M. De Croo a co-présidé avec M. Akhannouch la 3ème réunion de la Haute Commission mixte Commission de partenariat Maroc-Belgique, marquée notamment par la signature de deux protocoles d’accord et d’une feuille de route de coopération.

 
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