Les autorités suisses devraient-elles investir dans l’éducation numérique ? – rts.ch – .

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Arnaque en ligne, vol de données, vol de droits d’auteur, violation de la vie privée, deepfake, désinformation et ingérence de l’État : dans la société entièrement numérique, la cybercriminalité apparaît comme un phénomène inévitable, en pleine expansion et qui se réinvente sans cesse. Alors, quelles stratégies adopter en Suisse ? Venez en discuter sur Dialogue, une offre de la SSR.

Ces dernières années, les entreprises, les pouvoirs publics et les particuliers ont été témoins d’une ingérence toujours croissante dans leurs activités quotidiennes de la part de gangsters d’un nouveau genre, les cybercriminels. Le nombre de cybercriminalités va encore augmenter en 2023, a récemment annoncé le parquet fédéral. Ce qui rend la lutte contre ce type de criminalité particulièrement difficile, c’est que les auteurs agissent d’une manière techniquement si sophistiquée qu’ils sont difficiles à identifier et sont organisés « à un haut degré » au niveau international.

Les entreprises sont, au même titre que les pouvoirs publics, des cibles juteuses pour les cybercriminels. En première ligne, il y a souvent le salarié. Heureusement, dans de nombreux cas, l’employeur prend désormais en charge la formation « cybersécurité » du salarié. De manière générale, dans les grandes et moyennes entreprises, il équipe également son collaborateur d’outils et logiciels sécurisés, fait appel à des consultants en cybersécurité, et développe un service informatique. Les secteurs privé et public ont ainsi commencé à développer des moyens – parfois sommaires – pour se défendre.

Mais une fois de retour chez lui, le salarié redevient citoyen. Et là, il se retrouve seul dans le Far West du web. Il ne bénéficie plus du VPN de son entreprise, il laisse son ordinateur de travail au bureau, et l’équipe informatique n’est plus à son service.

Alors, les individus devraient-ils être livrés à eux-mêmes dans le monde cybernétique ? Doivent-ils se défendre à leurs propres frais ? Ou doivent-ils bénéficier d’une éducation numérique soutenue par les pouvoirs publics ? A l’inverse, l’adaptation constante des formes de cybercriminalité ne rend-elle pas obsolète toute tentative de prévention auprès de la population ? Si tel est le cas, devrions-nous plutôt renforcer la cyberpolice ? Ou les deux ?

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Julien Furrer

#Suisse

 
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