“J’ai pensé au suicide, je ne savais pas comment y faire face.” – .

“J’ai pensé au suicide, je ne savais pas comment y faire face.” – .
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Le tribunal correctionnel de Nîmes a entendu les propos forts d’une jeune femme victime de violences régulières de la part de son compagnon.

» J’étais un animal en cage, j’étais enfermé dans ma maison, je ne pouvais pas sortir, totalement coupé de ma famille., souligne en larmes une jeune femme, âgée de 20 ans, qui témoigne à la barre du tribunal correctionnel. Elle respire quelques secondes et reprend son calvaire… » Lorsqu’il m’a frappé la première fois, j’ai cru que ce serait la dernière, mais ensuite les coups ont continué régulièrement. J’ai pensé au suicide, je ne savais pas comment y faire face., dit-elle sans regarder le box du prévenu où son compagnon s’est présenté il y a quelques jours… Ce dernier regarde fixement la victime et nie totalement les faits. “Mais vous avez changé plusieurs fois de version, niez-vous toujours les faits ?», demande le président du tribunal correctionnel de Nîmes ? » Oui je le nie, je pourrais lui dire par exemple : tu ne sais pas cuisiner, mais rien de plus. affirme le jeune adulte.

» On parle de violences importantes monsieur, les photos du dossier sont impressionnantes, il y a des traces de coups de la tête aux pieds, des morsures dans le dos, des bleus sur tout le corps», ajoute le juge. » C’est peut-être les boules de neige», ose le jeune prévenu qui est jugé pour « violences sur conjoint » et « faux document administratif », puisqu’il avait sur lui de fausses pièces d’identité indiquant qu’il était belge alors qu’il est algérien.

Elle s’enregistre pour prouver à son partenaire qu’elle ne dit pas bonjour aux hommes

Une victime qui s’est enregistrée pendant des heures alors qu’elle était au travail pour prouver à son compagnon qu’elle ne parlait à personne et «que je n’ai pas dit bonjour à un homme« . C’est d’ailleurs une collègue de travail qui a incité la jeune femme à porter plainte lorsqu’elle l’a vue arriver avec des bleus au visage.

Vous étiez donc hébergé, nettoyé et nourri par la dame qui recevait aussi des coups.résume le président de l’audience à l’adresse de ce prévenu en situation irrégulière sur le territoire national et avec obligation de quitter le territoire.

Elle avait 20 ans lorsqu’elle l’a rencontré. C’est la première fois qu’elle emménage avec quelqu’un et elle pense que ça va être magique mais très vite elle va se retrouver face à une autre réalité.plaide Maître Ludivine Gloriès. “Puis il y a une lèvre qui se fend, puis les coups deviennent plus réguliers” poursuit l’avocat nîmois.

» Nous avons des explications lunaires et fantaisistes pour cet homme, par contre pour Madame ses propos sont corroborés par un certificat médical »» complète le substitut du procureur qui réclame 30 mois de prison et un mandat de dépôt, avec une non-recevoir pendant 5 ans.

Il n’a pas de casier judiciaire, pas de casier judiciaire et le parquet réclame quasiment la peine maximale.», tonne Maître Stéphane Aubert pour l’accusé.

Un prévenu finalement condamné à 12 mois de prison assortis d’un mandat de dépôt, d’une interdiction de contact avec la victime pendant 5 ans et d’une interdiction judiciaire du territoire national pendant 5 ans.

 
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