l’employeur a refusé de négocier pendant plus de 100 jours

l’employeur a refusé de négocier pendant plus de 100 jours
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En ce 19e mois de lock-out au port de Québec, le syndicat dénonce avec force le refus de l’employeur de s’asseoir à la table de négociation pendant plus de 100 jours.

« Nous sommes complètement illégaux. L’employeur refuse de négocier, indiquant clairement au syndicat que de toute façon, les activités portuaires se déroulent comme d’habitude grâce aux travailleurs de remplacement», dénonce Nina Laflamme, conseillère syndicale du SCFP.

Menace pour la santé publique

De son côté, le syndicat conteste le fait que les activités se déroulent normalement et souligne que le recours à des travailleurs de remplacement constitue une menace pour la santé publique.

« Actuellement, le dépassement des normes de nickel dans la Basse-Ville est trois fois plus élevé qu’à l’habitude. On pointe du doigt le travail des croûtes. Aussi, de nombreuses photos prises par nos membres démontrent que plusieurs accidents ont lieu au port puisque les scabs n’ont pas la formation nécessaire pour bien effectuer leur travail», ajoute le conseiller syndical.

Ce midi, les débardeurs déclencheront 19 alarmes pour commémorer le 19e mois de ce conflit de travail, l’un des plus longs à avoir survenu à Québec.

Les débardeurs sont en lock-out depuis le 15 septembre 2022.

#Canada

 
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