Il détenait 411 000 photos et plus de 10 000 vidéos pédopornographiques près d’Agen

Il détenait 411 000 photos et plus de 10 000 vidéos pédopornographiques près d’Agen
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l’essentiel
Un homme a été jugé ce mercredi 3 avril devant le tribunal judiciaire d’Agen. Les enquêteurs ont découvert 411 000 photos pédopornographiques ainsi que 11 000 vidéos. Outre la confiscation des scellés, le prévenu bénéficiera d’un suivi socio-judiciaire afin de bénéficier d’un traitement ; s’il ne le respecte pas, il sera condamné à 3 ans.

Le dégoût règne dans la salle d’audience du tribunal judiciaire d’Agen, ce mercredi 3 avril. En effet, un homme de Nérac est jugé pour détention de 411 000 photos et 11 000 vidéos pédopornographiques sur son ordinateur.

Handicapé par son obésité, il se déplace à l’aide d’une canne et tient dans son autre main un petit sac à dos jaune. C’est sur une chaise qu’il répondra aux questions du juge. Totalement désocialisé, il ne sortait de chez lui que « pour promener son chien ». “J’avais une addiction au téléchargement, je n’étais pas excité, je ne savais pas pourquoi je regardais”, se défend le prévenu à la barre. Le procureur l’interroge cependant sur l’utilisation d’une bassine, située à côté de son ordinateur : “C’était quand je me masturbais.”

Un stock démarré en 2020

C’est en 2020 qu’il commence à télécharger des contenus pédocriminels via des plateformes « Peer to Peer », autrement dit des sites comme « E-mule ». Il avait également accès au « Darknet ».

«Cela est toujours resté virtuel», assure le prévenu. « Il a subi une agression sexuelle lorsqu’il était plus jeune, il se sent dévalorisé et n’a pas de vie sexuelle. Il est conscient de la réalité des choses», fait valoir son avocat Me Grolleau. Pour le procureur : « J’ai rarement vu un dossier aussi lourd. J’ai rarement vu des scènes comme celles-là.

Le prévenu a décidé de se faire soigner dès qu’il a reçu sa convocation à la police. Ce dernier l’a repéré grâce à son adresse IP. Au final, pas de peine de prison pour le prévenu. Il bénéficie toujours d’un suivi socio-judiciaire avec une obligation de soins pendant 5 ans et une inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (Fijais). Il lui est également interdit définitivement d’être en contact avec des mineurs. Les sceaux sont confisqués et, s’il ne respecte pas ses obligations, il sera condamné à 3 ans de prison.

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