LES POPULATIONS DÉNONCENT L’EXPROPRIATION DE LEURS TERRES – .

LES POPULATIONS DÉNONCENT L’EXPROPRIATION DE LEURS TERRES – .
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Les populations de Ndiémane, dans la commune de Nguéniène, département de Mbour, sont en conflit avec un promoteur qui, selon elles, exploite indûment leurs terres. Face à l’intransigeance de l’exploitant qui prétend détenir tous les documents administratifs, les riverains sollicitent l’arbitrage de l’Etat.

A Ndiémane, dans la commune de Nguéniène, la famille maraboutique de feu Mansour Barro a pu prendre possession d’un terrain de 35 ha à usage rural. Le défunt patriarche Mansour Barro avait demandé cette zone, demande à laquelle les autorités ont répondu favorablement. Mais trente ans plus tard, un conflit foncier éclate. Les populations n’approuvent pas que ces 35 ha soient attribués à un aménageur à leurs frais. « Il y a trente ans, le marabout Feu Mansour Barro venait à Ndiemane demander des terres pour ses disciples. Ils lui avaient été concédés à des fins d’exploitation. Mais ce qui se passe aujourd’hui, c’est qu’un promoteur est venu nous dire que c’était la famille maraboutique qui lui avait donné l’autorisation d’exploiter ces terres à notre détriment”, conteste Jean Noël Faye, le président du Comité de veille et de vigilance mis en place pour défendre ces terres. terres. « Le Président de la République a plaidé pour la population de Ndengueler. Nous l’invitons à faire de même car nous le savons sensible à la question foncière et engagé dans la défense des agriculteurs. Nous tenons ces terres ancestrales comme la prunelle de nos yeux, d’autant plus qu’elles ne font l’objet d’aucune délibération », ajoute M. Faye.

Pourtant, le promoteur qui dit disposer de tous les documents administratifs a commencé les travaux et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin après des investissements d’un demi-milliard. « C’est la famille Barro qui m’a donné l’autorisation d’exploiter ces terres. J’ai la délibération de la mairie et tous les documents. J’ai fait des investissements de 500 millions de francs. Cette année, j’ai commencé avec 20 ha aux oignons en attendant les 15 ha restants l’année prochaine », confie Balla Dramé.

Ce promoteur originaire de Guédiawaye se dit cependant ouvert au dialogue. « J’appelle les jeunes au dialogue. C’est la seule solution car rien ne peut m’arrêter ni m’ébranler. Je ne peux pas investir un demi-milliard dans ce projet et céder à la pression sociale. Actuellement, j’emploie 800 femmes du village dans ce projet », conclut M. Dramé.

#Sénégal

 
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