L’ÉTAT SOUS TENSION – .

L’ÉTAT SOUS TENSION – .
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A fin 2023, la dette du Sénégal était estimée à 72,2%, incluant le surfinancement des quatre (4) premiers mois de 2024. Hors ce financement ponctuel, la dette du Sénégal reste inférieure à 70% de la norme communautaire, puisque ce (dette) « s’élèverait à 69,2 %. Selon le FMI, l’économie sénégalaise n’est toujours pas en pleine reprise des activités économiques. Ce retard est lié à des facteurs externes et internes. Pour les facteurs exogènes, on note la pandémie de Covid-19, la crise russo-ukrainienne, la hausse du prix du baril de pétrole, la crise alimentaire, l’inflation et actuellement la crise au Moyen-Orient. Au niveau interne, on note entre autres des tensions socio-politiques, le report de la production pétrolière au second semestre 2024. Ceci n’est pas sans conséquences sur le taux de croissance 2023 qui a été révisé de 5,3% à 4,1 % pour l’année. Cette situation alarmante a poussé le nouveau Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, à demander, mardi 9 avril, à son Premier ministre, Ousmane Sonko, de procéder à un vaste état des lieux de la situation économique et financière du pays et d’élaborer un plan de redressement. action. Cependant, lors du vote du budget 2024 à l’Assemblée nationale, l’ancien ministre des Finances et du Budget Mamadou Moustapha Ba a indiqué, concernant la dette, que « le Sénégal, suite au dernier rapport de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) ), publié le 12 avril 2023, fait partie des pays à risque de surendettement modéré. » Il est revenu sur les seuils du Sénégal estimant que « la valeur actuelle nette de la dette extérieure par rapport au PIB est à 55% et le Sénégal était à 46% en 2022 et 45% en 2023. Pour la valeur actuelle de la dette extérieure par rapport au PIB exportations, le Sénégal est à 187% en 2022 et 191% en 2023 alors que le seuil est de 240%. Concernant la rationalisation des dépenses, Mamadou Moustapha Bâ a rappelé qu’il existe des indicateurs qui permettent de mesurer « si le pays vit selon ses moyens ». Il s’agit en fait des dépenses de fonctionnement rapportées au PIB. Ce taux, qui était de 12%, est désormais, selon le ministre, de 8,78%. Ce qui témoigne du déclin du mode de vie de l’État. Cependant, il faut savoir que lorsqu’il s’agit de dette, ce qui compte n’est pas le taux. Il y a des pays endettés à 100 %. De nombreux pays développés ont dépassé la barre des 60 % fixée en Europe.

Dakaratin

 
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